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Plusieurs employés de TVA Sports se préparent à faire la grève dans 2 semaines

À la suite d’une discussion avec deux contacts solides comme du béton, ce billet est devenu un incontournable : ça discute d’une possible grève chez TVA Sports. À partir du 22 septembre, il risque d’y avoir un conflit de travail chez TVA (800 employés environ). La convention collective est échue depuis plus d’un an, des émissions ont même été retardées, donc l’incertitude plane réellement au-dessus de cette boîte-là. Il reste deux semaines avant cette possibilité, donc les choses peuvent changer d’ici là. C’est du moins ce qu’en croient certaines personnes.

Ces gens-là semblent toutefois omettre que PKP adore négocier de façon très féroce, souvenez-vous d’un chapitre avec le Journal de Montréal. Bref, une grève en pleine campagne électorale provinciale en plus, ce serait un coup dur pour la bande de TVA.

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On jase, si une grève a réellement lieu, de gros noms comme Louis Jean et Renaud Lavoie, en plus de tous les journalistes ainsi que les lecteurs de nouvelles ne pourraient pas pénétrer l’immeuble situé sur le boulevard Maisonneuve-Est à cause de leur statut de gens syndiqués. Comment l’exécutif composera-t-il avec ces absences de taille afin de produire un contenu de qualité?

Selon les deux contacts avec qui j’ai eu une discussion, ça brasse terriblement en ce moment et les chances demeurent très élevées, que le syndicat provoque une grève ! Le groupe d’employés est très inquiet. Au moins, le syndicat a prévu verser 70% des salaires pour les six premiers mois de la grève potentielle.

Pendant ce temps, la production des nouvelles serait mise en péril par les patrons, entre autres l’émission matinale animée par C.A. Sinotte et J.P. Marchand. Marchand, qui est syndiqué, devra faire du piquetage si piquetage il y a. Au fait, avec un nuage aussi sombre au-dessus de TVA, c’est fort probablement pour cette raison que Québecor-Radio n’est pas encore en ondes.

En théorie, les employés non syndiqués pourraient continuer à oeuvrer parce qu’ils ne seraient pas payés par le syndicat, comme les réguliers. Par contre, en pratique, ça ne se fait pas. Ça leur donnerait de bien plus gros problèmes à long terme avec leurs collègues. Tu ne peux pas traverser une ligne de piquetage. Et… si un surnuméraire fait des heures de piquetage, le syndicat lui versera une partie de son salaire.

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