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Pire différentiel de l’histoire du Canadien : Brendan Gallagher est «bien» parti

Bonne nouvelle : cette saison, Brendan Gallagher est en santé. Les matchs ratés par l’attaquant sont en raison de sa suspension et non pas de son état de santé précaire.

Pour le joueur, c’est une magnifique nouvelle… et dans une certaine mesure, pour le club aussi. Ça laisse la chance au Rocket de garder certains joueurs en vue d’une poussée vers les séries.

Mais quand on le regarde jouer, on voit bien que son apport sur la patinoire est… ordinaire.

Regardez ses stats. Il a moins de buts cette saison que le capitaine Nick Suzuki depuis son retour du Match des étoiles. Il a moins d’un point aux trois matchs depuis le début de la saison.

Mais je veux aussi attirer l’attention vers son différentiel : -24.

(Crédit: Hockey DB)

Je sais, je sais : le différentiel, ça vaut ce que ça vaut. On doit en prendre et en laisser avec cette stat-là, qui n’est pas parfaite, mais elle vaut quand même quelque chose quand elle est extrême. Comme une fiche victoires-défaites d’un releveur de la MLB, mettons.

Et dans le cas de Gally, son différentiel est intense.

Dans les faits, il est présentement à -24. Il est sur un rythme qui pourrait l’amener à -35 d’ici la fin de la saison, ce qui est quasiment -1 chaque deux matchs.

C’est beaucoup, vous dites? En effet.

Martin Leclerc, dans le podcast Tellement Hockey, a mentionné que d’être à -31 durant une saison, ça s’est déjà vu (Patrice Brisebois et Alex Galchenyuk) à Montréal par le passé en une saison.

Mais -35? Jamais.

Ce qui est fascinant, comme le souligne le journaliste de Radio-Canada, c’est le fait qu’à l’époque du trio complété par Tomas Tatar et Phillip Danault, l’unité était dominante à 5 c. 5.

Que s’est-il passé? Est-ce que Martin St-Louis en demande assez défensivement à ses joueurs? Est-ce que Gally est simplement usé à la corde? Ce sont des questions qui se posent… mais qui sait?

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