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Pierre-Luc Dubois : plus de mauvais matchs que de grands matchs à Winnipeg

On s’entend que si Pierre-Luc Dubois ne débarque jamais à Montréal, il sera cité à jamais comme l’un des joueurs les plus liés au Canadien à ne jamais avoir enfilé l’uniforme du club.

Vincent Lecavalier domine le palmarès, clairement.

Si on dirait que le dossier pouvait difficilement être plus avantageux pour le Canadien il y a quelques mois, le fait que Dubois veuille partir maintenant de Winnipeg et qu’il soit ouvert à signer à long terme ailleurs changhe la donne.

Le fait que les Jets veuillent des joueurs établis et que Dubois commande un contrat de neuf millions de dollars par année à long terme sont aussi deux aspects à considérer. Cela ouvre la porte à des clubs comme les Kings, par exemple.

Mais il n’en demeure pas moins que si bien des gens veulent voir le Québécois de 24 ans débarquer en ville, ce n’est pas tout le monde qui le veut ici pour autant en raison de son attitude.

Tant qu’à moi, ce n’est pas fondé, mais bon.

Parce que cela coûtera cher et que bien des gens dressent des comparaisons avec Jonathan Drouin (ce qui me dépasse…), on dirait qu’il y a des gens pessimistes par rapport au dossier.

Bref. Tout ça pour dire que ça polarise.

Je suis de ceux qui croient que d’avoir Dubois à Montréal serait un bon coup. Andrew Paterson, qui couvre les Jets à Winnipeg, est aussi d’avis que la Flanelle aurait avantage à aller le chercher.

C’est ce qu’il a dit au Sick Podcast de Tony Marinaro.

Ceci dit, même s’il croit que le CH ferait un bon coup puisque le joueur veut jouer chez lui, il a quand même affirmé qu’il n’avait pas eu que de bons matchs au cours de ses trois saisons au Manitoba.

Sous les couleurs des Jets de Winnipeg, Pierre-Luc Dubois a, selon le journaliste (qui s’est fait poser la question à pied levé), eu 20 % de grands matchs, 50 % de bons matchs et 30 % de mauvais matchs. Il a nuancé en disant 25 % – 50 % – 25 % par la suite… mais il avait l’air plus certain de ses premiers propos.

Il a donc eu plus de bons matchs que de mauvais matchs, mais plus de mauvais matchs que de grands matchs.

Il y a deux façons de voir les choses. Selon Marinaro, ce ne sera pas mieux le jour où il aura un contrat à long terme et qu’il n’aura pas à se battre pour son argent, qui sera alors garanti.

Paterson, quant à lui, est d’avis que si le Québécois devient le visage (ou l’un des visages) du Canadien, il n’aura pas le choix de donner tout ce qu’il a dans le ventre pour ne pas que son passage en ville soit difficile.

On sait que Dubois est inconstant (on l’a vu en séries et ça se voit quand il soutire autant de pénalités qu’il en génère, par exemple), mais dans une ligne de centre de Nick Suzuki et Kirby Dach, je crois que ça passerait.

Si le prix fait l’affaire de Kent Hughes (autant la transaction que le contrat), on peut penser qu’il ne fera pas la baboune puisque la situation à Montréal n’a rien à voir avec Columbus ou Winnipeg.

Le dossier est donc à suivre, mais sous Martin St-Louis et avec une bonne ligne de centre, disons que le Québécois devrait se battre pour son temps de jeu.

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