Phillip Danault est le catalyseur des Kings

Lorsque les Kings ont fait l’acquisition de Pierre-Luc Dubois l’été dernier, on pouvait se questionner concernant le plan avec Phillip Danault. Après tout, le Québécois a un contrat de 5,5 millions de dollars par saison et pour un centre de troisième trio, ça peut être cher.

Toutefois, Dubois connaît une saison en deçà des attentes (ce qui fait que le troisième centre de l’équipe est payé 8,5 millions annuellement) et Danault continue d’être l’un des joueurs les plus fiables de la LNH.

Le journaliste Connor Doyle attitré à la couverture du hockey à Los Angeles parle même du catalyseur de l’équipe.

Ce n’est pas peu dire pour un gars jouant derrière Anze Kopitar, l’un des meilleurs centres de la LNH et un futur membre du Temple de la renommée, entre autres.

Le Slovène est peut-être meilleur offensivement, mais Danault récolte tout de même des points à un rythme respectable et défensivement, il fait un superbe travail. D’ailleurs, depuis qu’il est un membre des Kings, son trio est toujours parmi l’élite de la LNH.

En 2021-2022, le trio qu’il complétait avec Viktor Arvidsson et Trevor Moore était classé sixième dans la catégorie xGoals. Cette statistique, qui détermine le pourcentage de chances qu’un lancer bloqué devienne un but, a été calculé parmi les trios ayant évolué au moins 400 minutes ensemble.

En 2022-2023, cette même ligne se classait au septième rang (500 minutes) et cette saison, Danault, Moore et cette fois, Kevin Fiala, sont au cinquième rang.

Le constat est clair : peu importe avec qui Danault évolue, son trio est parmi les plus constants défensivement du circuit Bettman. Le Québécois n’a peut-être pas les chiffres de Kopitar ou Fiala (il a quand même 30 points en 48 matchs), il n’est peut-être pas le X Factor, mais il est le centre le plus constant de l’équipe.

À Los Angeles, il est adoré. Et cet excellent texte de Doyle, qualifiant le centre de leader sous-estimé notamment, en est la preuve. C’est facile à dire avec du recul, mais pour 5,5 millions de dollars annuellement, le numéro 24 n’aurait pas été de trop à Montréal.

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