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Petry/DeSmith : Kent Hughes joue sa réputation

Depuis que la direction du Canadien est débarquée à Montréal, on sent que l’expérience client des joueurs du Canadien est importante. On sent que Jeff Gorton, Kent Hughes et même Martin St-Louis veulent plaire aux joueurs.

L’entraîneur, par exemple, a souvent défendu ses gars publiquement. Que ce soit Jonathan Drouin, Mike Hoffman, Evgenii Dadonov ou même Jeff Petry, on voit très souvent le coach éviter de lancer ses gars sous l’autobus.

C’est la même chose pour Kent Hughes. Le DG semble être très à l’écoute des besoins et des demandes des joueurs. Jeff Petry, Rem Pitlick et Ryan Poehling, par exemple, ont tous vu leur demande de quitter le Canadien être exaucée.

Et dans les trois cas, c’était en direction des Penguins, un bon club de hockey.

On sent clairement la touche d’ancien agent de Kent Hughes dans tout ça. Le DG du CH sait que Montréal est une destination qui n’est pas parfaite en raison du «facteur Canada» qui comprend la pression, les impôts, la langue, la température, etc.

Il veut que les joueurs se sentent bien et j’ai le sentiment que depuis environ un an et demi, c’est de plus en plus le cas. Le CH crée un environnement où les joueurs sont à leur aise.

Ceci étant dit, en ce moment, il y a deux joueurs du Canadien qui ne sont pas à leur aise : Jeff Petry et Casey DeSmith.

Les deux hommes, qui ont été acquis par le Canadien il y a maintenant huit jours, sont toujours dans l’ombre. Ils n’ont pas parlé aux médias et on ne sait pas ce qui les attend. Cela crée même de l’anxiété chez le gardien, ce qui n’est pas ce que le CH veut, j’en suis certain.

Je ne crois pas que ce soit ce qu’espérait Kent Hughes puisqu’en ce moment, dans le monde du hockey, on se demande de plus en plus ce qui se passe dans le cas des deux joueurs.

Il est après tout impossible que Jeff Petry soit plus satisfait que DeSmith en ce moment.

Est-ce que tout cela a créé des dommages graves? Non. Après tout, peut-être qu’à la seconde où ce texte-là sera publié, il deviendra désuet suite à une transaction qui sera annoncée par la Flanelle.

C’est le risque d’écrire sur DeSmith et Petry depuis une semaine, à vrai dire.

Mais force est d’admettre qu’en ce moment, en voyant les joueurs ne pas savoir à quoi s’en tenir et en voyant le Canadien mettre plus de temps que prévu à régler les dossiers, on peut se demander ce qui se passe.

Et s’ils sont au camp du club, le mot va se passer de l’autre bord. Il reste du temps pour ne pas en arriver là, mais…

La famille DeSmith est anxieuse parce que la femme du gardien doit donner naissance. Elle ne sait pas où va vivre sa famille dans les prochaines semaines en raison de l’état du contrat du CH.

Et je ne crois pas que la famille Petry soit plus enchantée à l’idée d’appartenir au Canadien en ce moment. Rappelons cependant que s’il le faut, Jeff Petry prendra la direction du Québec à nouveau.

Les deux joueurs américains vivent d’incertitude et plus le temps passe, plus le monde du hockey se demande pourquoi le Canadien a choisi d’aller dans une telle direction pour la suite des choses.

Quelle direction? Celle d’obtenir deux vétérans (dont un gars qui avait demandé à quitter Montréal un an plus tôt), de ne pas les présenter aux médias et de tenir tout le monde dans le néant.

Est-ce que le CH a mal évalué le marché des gars? Je ne sais pas. Mais en ce moment, on parle de deux familles qui sont en attente et qui ne disent rien – même sur les réseaux sociaux.

Ils ont sans doute eu une mise à jour de la part du DG, mais comme on peut le voir avec DeSmith, cela crée quand même une situation inconfortable pour ce qui est de sa famille.

J’ai le sentiment que Kent Hughes joue sa réputation en ce moment puisque chaque jour qui passe sans que la situation ne soit plus clair affecte la façon dont le Canadien est perçu ailleurs dans le monde du hockey.

Je ne dis pas que Kent Hughes doit prendre la première offre qu’il a sur sa table – au contraire. Ceci dit, c’est quand même à garder en tête puisqu’on sait que les gars ne sont pas à l’aise… ce qui n’est (vraiment) pas dans les habitudes de la maison.

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