Paul Byron n’a pas besoin qu’on le prenne en pitié

Paul Byron demeure un excellent humain, très humble. Même s’il a atteint des sommets personnels en carrière la saison passée, sa tête passe toujours dans les cadres de porte. La petite fusée a enfilé 22 buts en 2016-17, pour terminer au second rang de l’équipe dans la colonne des buteurs. La plupart du temps, il a été la bougie d’allumage du groupe… Toutefois, malgré l’énergie qu’il a déployée l’an passé, le compteur est reparti à zéro cette année.

Depuis que le camp roule, jamais son nom n’a été collé au premier ou au deuxième trio. Il doit se contenter d’un rôle de soutien, sur la 4. Avec son chum Andrew Shaw, il forme -et devrait former- pour le lancement de la saison, le deuxième «troisième» trio du Canadien. Tout ça n’affecte pas Byron. Ou plutôt, n’affecte plus le petit 41.

À l’époque des Flames, il devait composer avec le fait d’évoluer accompagné de gars étiquetés AHL lors des camps. Ça le dérangeait un brin. Aujourd’hui, il est plus zen et demeure très à l’aise de pivoter un trio qui semble dessiner à jouer le rôle nommé « énergie ». Il a d’ailleurs rappelé que Phil Danault et lui étaient sur la 4 l’an passé. Souvenez-vous de quelle façon ça s’est transformé en cour de route.

Quoi qu’il en soit, le désir de Byron est de démontrer que sa dernière campagne fructueuse n’est pas un coup de chance. Je demeure persuadé que Julien tente le tout pour le tout afin de brasser Alex Galchenyuk, mais que tôt ou tard, Byron prendra la relève à la gauche de Danault.

Byron a d’ailleurs souligné qu’il pourrait tricher, tirer de plus loin et que ça changerait son pourcentage d’efficacité (monstrueux), mais que ça plairait à certains adeptes des statistiques séduisantes.

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