Si on devait qualifier la saison de Paul Byron, le mot difficile serait un choix de premier tour. Le rapide attaquant n’a vraiment pas performé à la hauteur des attentes et, malheureusement pour lui, les chances de se racheter n’existent probablement plus cette saison.
Sans tomber dans les excuses, le #41 a tout de même cherché des explications. Il en est venu à la conclusion que son camp d’entraînement manqué est à la base du problème.
Il est facile de penser qu’un joueur n’a pas besoin de camp d’entraînement parce qu’il a passé l’été à travailler fort, mais ce n’est pas vrai. La coordination avec les autres gars, ça ne s’achète pas. – Byron
Parce que Byron a manqué de l’action lors du camp, il a eu de la difficulté à prendre son erre d’aller. Quand il est revenu, Byron n’était pas à la vitesse des autres – et c’est normalement son atout de prédilection.
"The longer it goes, the more it starts creeping into your mind."
Canadiens forward Paul Byron spoke to @EricEngels about COVID-19, his early-season slump and recovering from a knee injury in this Q&A.https://t.co/VIeRLkV0L4
— Sportsnet (@Sportsnet) April 3, 2020
Après, tout est une question de pression. Même s’il ne voulait pas s’en mettre, il voyait ses parents, ses beaux-parents, sa femme et son entourage le questionner. Es-tu correct, Paul?
Et c’est là qu’il s’est mis à se questionner. Et si les gens avaient raison? Et si quelque chose clochait?
Et il a aussi le temps de s’en faire pour sa mère, qui travaille dans une épicerie.
https://twitter.com/glefrancoisLP/status/1246084582488838145
Sous contrat pour encore trois ans à 3.4 millions de dollars par année, il est à souhaiter qu’il sera en santé au prochain camp et qu’il saura construire sur sa fin de saison, qui a été plus satisfaisante.