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Paul Byron : « Calgary n’est même pas proche de Montréal »

Les partisans du Canadien de Montréal ont été très attristés lorsqu’ils ont compris que Paul Byron ne reviendra officiellement pas au jeu, dû à son état de santé.

Au moins, ils peuvent se réjouir d’une chose, c’est que les chances de voir Ti-Paul obtenir un poste au sein de l’organisation sont assez bonnes.

Byron a eu beaucoup de problèmes avec les blessures tout au long de sa carrière.

Après tout, un petit attaquant de 5 pieds 9 pouces, qui joue avec autant d’intensité et qui n’a pas peur de jouer physique, c’est rare que ça fait long feu dans la LNH.

Ça ne l’empêche pas de continuer à espérer qu’il puisse rejouer dans la LNH.

On peut penser à Brendan Gallagher, qui est tout de même beaucoup plus costaud que Byron, qui voit son corps manquer de jus avec les multiples blessures.

Gallagher est cependant dans une classe à part, je crois qu’on peut tous s’entendre sur ça.

Il a joué plusieurs saisons complètes, mais pas sans douleur. Il a souvent joué avec une blessure cachée, il veut toujours tout donner pour son club.

Pour Byron, son parcours est plutôt différent de celui de Gallagher, même s’ils ont tous les deux été repêchés tard et qu’ils ont dû mettre les bouchées doubles.

Le spécialiste des échappées en désavantage numérique était de passage au podcast Raw Knuckles, animé par Chris Nilan et Tim Stapleton.

Plusieurs sujets ont été abordés, dont son arrivée à Montréal, les blessures, les séries éliminatoires et la pandémie.

Vous pouvez regarder l’entièreté de l’épisode ici.

Ce qui a capté mon attention, c’est la grande différence de marché entre Calgary et Montréal.

On le sait tous que Montréal est un des plus gros marchés de hockey de la LNH, mais lorsque des joueurs comparent leur passage à Montréal à d’autres ville, c’est là qu’on réalise que Montréal est dans une classe à part.

Tout d’abord, Byron était très heureux d’arriver à Montréal, car il vient d’Ottawa, ce qui le rapproche beaucoup de sa famille.

Il mentionne que ça lui a pris un certain temps avant de s’habituer à Montréal.

Son plus gros ajustement à faire, c’était de réaliser à quel point que Montréal est une grande ville, et que même si tu es un joueur bottom-6, c’est beaucoup plus fréquent de se faire remarquer.

Byron a raconté une histoire très intéressante, en comparant la ville de Calgary et celle de Montréal.

« À Calgary, les joueurs de quatrième trio n’ont pas de rabais au concessionnaire. Tu peux aller à l’épicerie, personne va te reconnaître. C’était une belle ville, il y avait de bons partisans, mais ce n’est même pas proche d’être Montréal. Première soirée à Montréal, j’ai été au steakhouse La Queue de Cheval, je me prends un steak, je m’assoies au bar et le barman savait exactement qui j’étais. » – Paul Byron

Byron n’avait pas joué un seul match avec le CH, c’était sa première soirée en ville et il se faisait déjà reconnaître dans les restaurants, chose qui ne serait jamais arrivée à Calgary.

Surtout pour un joueur de quatrième trio qui vient de se faire réclamer au ballottage.

C’est exactement à ce moment précis, que j’ai vraiment réalisé à quel point les Montréalais sont en amour avec le hockey et que ça fait partie du quotidien des amateurs de vouloir reconnaître les joueurs du CH.

Byron en a aussi profité pour donner un conseil aux jeunes joueurs.

« Tu dois être super à chaque match. Je crois que c’est ce qui est le plus dur à apprendre en tant que jeune joueur. À Montréal, les médias sont toujours là, ils en parlent. Les entraîneurs et le DG te regardent tous les jours. » – Paul Byron

Ça peut faire peur pour certains, mais c’est ce qui fait de Montréal, la ville qu’elle est.

Il faut vivre avec ses hauts et ses bas.

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