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Pas de passe-droit : les joueurs de la LNH devront suivre les protocoles canadiens sur la quarantaine

La LNH, dans sa quête de s’organiser pour que les joueurs reviennent au travail, a un obstacle de taille que ses homologues de la MLB et de la NBA n’ont pas vraiment : une frontière. Vous me direz que Toronto a une équipe dans chaque ligue, mais je vous dirai que les Jays, dans le pire des cas, ont un complexe d’entraînement en Floride et que les Raptors pourraient, avec un minimum d’effort, s’organiser autrement.

Si on regarde ce qui en est à l’heure actuelle, la LNH pourrait très bien revenir au jeu dans deux pays. Après tout, des villes comme Toronto et Edmonton ont été cités parmi les possibilités pour isoler certains joueurs d’une division donnée dans le but de recommencer les matchs.

Mais peu importe où les matchs seront repris, une réalité demeure : les joueurs de la LNH devront retourner dans leur ville afin d’y tenir un petit camp d’entraînement. Après, ils prendront la direction de quelque part (je ne peux malheureusement pas être plus clair) afin de recommencer à jouer.

Et puisque sept villes canadiennes ont a chance d’avoir du hockey de la LNH, ça veut dire qu’une importante quantité de joueurs devront traverser la frontière du pays afin de recommencer à s’entraîner en équipe.

Et selon ce que le premier ministre canadien Justin Trudeau vient d’annoncer, il n’y aura pas de passe-droit particulier pour les joueurs de la LNH : ils devront suivre les protocoles canadiens sur la quarantaine.

Pour l’instant, le premier ministre a annoncé que les joueurs devront se placer en quarantaine, mais rien d’autre n’a été décidé. Cela se fera au cours des prochains jours ou des prochaines semaines puisque de plus amples négociations sont prévues avec Gary Bettman afin de mettre toute cette situation-là au clair.

Concrètement, ce que cela veut dire, c’est que les joueurs qui arriveront pour la phase 2 du plan de relance de la LNH devront se placer en quarantaine, ce qui aura pour effet de retarder les activités de deux semaines. De plus, si un lieu au Canada est choisi pour relancer les matchs, les équipes devront attendre deux semaines avant de pouvoir sortir de leur hôtel. On présume que quelques jours de remise en forme seraient encore une fois nécessaire, rendu là.

Bref, tout cela a pour effet de protéger les Canadiens, mais cela met aussi des bâtons dans les roues de la LNH. Est-ce que les options de relance au Canada pourraient être désavantagées par cette nouvelle-là?

Absolument.

À noter que si la LNH décide d’y aller avec un plan qui n’inclut que les équipes en séries, ce ne sera pas plus avantageux. Pourquoi? Parce que les Jets, les Flames, les Oilers et les Leafs sont en séries… et que les Canucks sont près des séries. Le Canada sera donc de la partie, et ce, peu importe le scénario.

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