Nommez-moi un joueur plus polarisant que P.K. Subban à travers le circuit Bettman? Aucun. N’essayez pas de trouver puisque personne ne peut rivaliser avec lui à ce niveau. Dès que le Canadien s’apprête à batailler contre les Preds, que ce soit dans la métropole ou dans la capitale du country, le nom de Subban est tapissé sur tous les sites traditionnels ou à potins.
Subban assume son rôle d’exubérance. Puis, comme gars qui s’assume pleinement, le 76 refuse qu’on le définisse par sa race et il a expliqué à Arpon Basu pourquoi il se sentait ainsi. Le défenseur volubile se demande également pourquoi il n’y a pas de zone grise envers lui. Soit les gens sont en amour avec lui, soit il le déteste… C’est vrai.
In Part 2 of my conversation with P.K. Subban he fully tackles a topic he normally runs from, race, and explains why that's the case:https://t.co/0WVrOMQvjK
— Аrpon Basu (@ArponBasu) November 23, 2017
Subban ne veut pas jaser de ses origines, de sa race, il fuit ce sujet dès qu’il se présente. Cependant, il s’est livré à Basu… comme il ne l’a jamais fait auparavant. Durant cet entretien, Subban a développé au sujet des quatre billets qu’il offre à deux membres de la police locale, alors que les deux autres vont à un organisme communautaire et une personne défavorisée. Le but de cette activité demeure simple : que ces gens passent du temps ensemble et apprennent de l’un et l’autre. Toute une initiative.
Concernant le racisme, Subban ne s’en fait pas outre mesure. Si quelqu’un agit de la mauvaise façon avec lui au sujet de sa couleur de peau, il lui donne le bénéfice du doute puisque cette personne peut dire des paroles sur le coup de la frustration, sans réellement le penser. La vision de Subban au niveau de la couleur de peau est parfaitement on point : « Peu importe que tu sois blanc, noir ou vert, tout le monde a vécu quelque chose dans sa vie! Je ne voulais pas devenir le meilleur joueur de hockey noir [mais le meilleur, point?]! »
Subban, je l’ai souvent critiqué, mais je dois dire que j’adore ce personnage.