Une équipe devient particulièrement dangereuse lorsqu’elle a un «Why?», une raison de se battre, une inspiration.
Ce soir, les Flyers voudront gagner pour Oskar Lindblom.
Le jeune attaquant était de retour à l’entraînement huit mois après avoir été diagnostiqué d’un cancer, et seulement six semaines après avoir terminé son traitement.
C’est lui qui a mené les étirements à l’entraînement, ce matin. Le Suédois a passé son anniversaire de 24 ans dans la bulle dans l’espoir de rejoindre son équipe pour les séries.
No words are necessary. #AnytimeAnywhere | @oskarlindblom pic.twitter.com/EyJxL5i5DM
— Philadelphia Flyers (@NHLFlyers) August 16, 2020
Après l’entraînement, l’attaquant s’est entretenu avec les médias et a spécifié que l’attitude de ses coéquipiers envers lui voulait tout dire pour lui. Leur support a été inconditionnel, durant ces temps difficiles.
« Ça vaut beaucoup. Ils m’ont toujours parlé comme si je faisais partie de l’équipe même si je n’étais plus là. »
"It's been everything. They've talked to me as if I'm still on the team even if I'm not there."
Oskar Lindblom explains how grateful he is for the support from his @NHLFlyers teammates. pic.twitter.com/OJXVtyFa8A
— Sportsnet (@Sportsnet) August 16, 2020
Selon Alain Vigneault, les entraîneurs étaient au bord des larmes alors que Lindblom s’entraînait avec son équipe pour la première fois depuis sa chimiothérapie. Un moment extrêmement touchant pour toute l’équipe, a-t-il mentionné en point de presse. Oskar a passé quelques jours avec sa famille avant d’entrer dans la bulle pour rester dans sa chambre pendant huit jours, en quarantaine.
#Flyers said “Coaches were almost in tears,” at today’s morning skate when players formed a circle to welcome back Oskar Lindblom. Today was his first official skate with the team since undergoing chemo treatments for bone cancer. 1/2
— John Lu (@JohnLuTSNWpg) August 16, 2020
« Je n’ai jamais été aussi heureux. »
-Oskar Lindblom
Les Flyers avaient besoin d’un avantage émotionnel pour sortir en lions, ce soir… Le voilà. Ils ont une raison.