Le débat concernant les buts marqués dans la LNH fait rage depuis très longtemps. Toutes les options ont été proposées pour donner plus de buts aux partisans. Mais se peut-il que la solution la plus simple soit la meilleure?
En faisant quelques recherches sur le site hockey-reference.com, une donnée m’a intrigué. Le nombre d’occasions en supériorité numérique par match est à un niveau historiquement bas depuis les trois dernières saisons, incluant celle en cours. En effet, actuellement, la moyenne est de 3,17 occasions par équipe et par match depuis le début de la saison. En 2015-2016, la moyenne était de 3,11 et la saison précédente, 3,06. En fait, on peut reculer encore davantage, car au cours des huit dernières saisons, la moyenne a toujours été inférieure à 4 occasions par match. Et vous savez quand avait eu lieu la dernière campagne avec une telle moyenne avant la saison 2009-2010? 1982-1983.
Entre la saison 1980-1981 et la saison 2008-2009 inclusivement, les équipes déployaient leur jeu de puissance au moins 4 fois par rencontre et même que la moyenne annuelle a déjà été supérieure à 5 atteignant un sommet historique en 2005-2006 avec 5,85 occasions par match. C’était l’année après le lock-out alors que plusieurs règlements avaient été revus. Cette année-là, les équipes marquaient en moyenne 1,03 but par match grâce au jeu de puissance et la moyenne de buts marqués par équipe avait atteint 3,08. C’était alors la première fois en 20 ans que la moyenne grimpait au-dessus de la barre des trois buts par match. On n’a pas revu une telle chose depuis.
On peut généralement établir une corrélation entre les saisons où les occasions en supériorité numérique ont été plus nombreuses et les buts marqués. À l’exception d’une période d’environ une décennie entre les deux lock-outs (ceux de 1994 et de 2004-2005). Durant cette époque sombre, la moyenne d’efficacité des équipes de la LNH en supériorité numérique était inférieure à 17%. On n’a pas vu un tel niveau de médiocrité depuis 2005. À titre de comparaison, la moyenne actuelle est de 18,84%. Ça demeure tout de même bien inférieur aux 22,92% de 1983-1984.
La décennie dont je vous parle correspond essentiellement aux grandes années de Jacques Lemaire alors qu’il a su implanter ses systèmes défensifs et modifier grandement la façon dont le hockey s’est joué. Mais il s’agit également des années dorées des gardiens de but. C’est aussi à cette époque que les taux d’efficacité des gardiens ont substantiellement grimpé passant de .873 en moyenne en 1983-1984 à plus de .910 aujourd’hui.
Alors on pourrait très bien dire que les systèmes défensifs et la qualité des gardiens ont eu un effet au moins aussi important sur le nombre de buts marqués par match que les supériorités numériques. Par le fait même, on peut donc continuer de penser qu’il faut s’attaquer aux équipements des gardiens ou au livre des règlements pour permettre aux fans de célébrer davantage. Toutefois, une analyse macro des statistiques au fil des ans tend à me dire qu’on fait peut-être fausse route.
Les pourcentages d’arrêt des gardiens sont en constante progression depuis plus de 30 ans. La courbe est presque linéaire. Pourtant, si on a connu une baisse assez drastique du nombre de buts marqués par match vers la fin des années 1990, la moyenne s’est relativement maintenue depuis avec quelques soubresauts ici et là.
Aujourd’hui, une équipe marque environ 2,75 buts par match. Dans les années 1980, c’était 1 de plus. Aujourd’hui, on obtient à peine plus de trois supériorités numériques par match. Dans les années 1980, c’était 4,5 environ. Et les chiffres en font la démonstration, ce ne sont pas les taux de succès en supériorité numérique qui sont restés bas puisqu’on les voit remonter depuis quelques années, malgré l’amélioration constante des gardiens.
Bref, il est vrai que les gardiens de buts sont meilleurs, c’est indéniable. Il est vrai que les systèmes défensifs se sont améliorés. Mais il est aussi vrai que les arbitres décernent moins de punitions depuis quelques années. Pourtant ce n’est pas parce que le jeu est nécessairement toujours plus propre. Alors avons-nous ici une piste de solution pour obtenir plus de buts?
À moins que l’obligation de vouloir accélérer le rythme des matchs pour faire plaisir aux diffuseurs aient préséance sur le spectacle en tant que tel…
En rafale
– Mario Duhamel n’aura été derrière le banc des Olympiques que pour 47 matchs.
Bombe chez les #olympiques. Mario Duhamel congédié… https://t.co/NAhlADkmfB
— jf plante (@jfplante_sports) January 23, 2017
– On a déjà une idée de son successeur.
Selon mes informations, les Olympiques devraient se tourner vers l'interne pour succéder à Duhamel. Éric Landry est évoqué. #tvasports
— Mikaël Lalancette (@MikLalancette) January 23, 2017
– Un cri du coeur de Claude Julien après la défaite des siens face aux Penguins.
"A team that just got unraveled in the third period."
Watch Claude Julien postgame: pic.twitter.com/yEQH7rxSfD
— Boston Bruins (@NHLBruins) January 22, 2017
– Mauvaises nouvelles pour les Jackets et certains poolers.
Zach Werenski leaves CBJ/Sens game in a ton of pain. Hard shot to his right foot/ankle.
— Darren Dreger (@DarrenDreger) January 23, 2017
– Les Falcons ont rincé les Packers.
Les Falcons écrasent les Packers et participeront au Super Bowl https://t.co/9CeZK8SF8K
— La Presse Sports (@LaPresse_Sports) January 22, 2017
– Ça, c’est un propriétaire content et cool!
https://twitter.com/AtlantaFalcons/status/823316761361739776