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Ô Canada! Autopsie de l’équipe canadienne

Ramener l’Or ou échouer. Voici les deux options qui s’offrent à la troupe de Dominique Ducharme pour le championnat mondial de hockey junior qui se mettra en branle dès le 26 décembre. Les représentants de la feuille d’érable voudront assurément venger leur revers cruel de l’an dernier subit à la maison face aux Américains. La vengeance est un plat qui se mange froid et quoi de mieux que de refaire le même coup aux États-Unis pour redorer le blason rouge et blanc. De plus, le tournoi aura lieu chez nos voisins du Sud, à Buffalo. Que voulez-vous de plus afin de créer un scénario digne d’Hollywood?

Les experts affirment que la représentation de cette année est moins intéressante qu’à l’habitude. Peu importe les années, le Canada fait et fera toujours partie des favoris pour repartir avec le collier doré. Voici l’autopsie de l’équipe canadienne.

Une chose est certaine, le Canada aura son gardien de but de confiance, et ce, dès le début de tournoi. Trop souvent au cours des derniers mondiaux le Canada aura joué à la chaise musicale avec ses cerbères sans pour autant en tirer profit au bout de la ligne. Cette fois, Carter Hart semble être l’homme de la situation de Hockey Canada. Le choix des Flyers en 2016 devrait garder les buts lors des parties importantes. On ne devrait pas voir son auxiliaire, Colton Point, trop souvent, sauf si Hart connaît des ratés ou se blesse.

Défensivement, le Canada aura un groupe intéressant, affichant mobilité, robustesse et jeu défensif. Victor Mete, fraîchement libéré par le Canadien pour l’occasion, sera le défenseur d’expérience de la troupe. Quant à eux, Dante Fabbro (Incertain dû à une blessure lors du camp d’entraînement), Jake Bean et Kale Clague sont tous de retour du dernier tournoi de l’an passé disputé à Montréal et Toronto. Finalement, la mobilité et l’intelligence de Cale Makar pourraient faire écarquiller bien des yeux. Du moins, c’est ce que l’Avalanche du Colorado espère.

Une équipe moins explosive, mais plus diversifiée qu’en 2017. Est-ce la recette gagnante?

Pour sa part, l’offensive n’aura pas de leader sur qui le pays se penchera advenant le besoin absolu d’un but. C’est plutôt en comité que cette unité réussira à noircir la feuille de pointage. Quatre trios bien balancés affronteront le monde. Certains diront que c’est de cette manière que le Canada est le plus dangereux, puisqu’il est difficile de contrer quatre lignes diversifiées qui roulent une après l’autre. Sam Steel, Jordan Kyrou, Taylor Raddysh, Robert Thomas et autres sauront marquer les buts importants. La rapidité et la profondeur seront les principaux atouts de cette attaque. Ignorer Cody Glass, Nick Suzuki et Owen Tippett aura alimenté les diverses critiques durant les derniers jours, mais si les joueurs sélectionnés atteignent le but ultime, plus aucune réprimande ne planera dans l’air.

Le Canada espère faire mieux que l’an dernier. Une médaille d’argent n’est clairement pas suffisante.

Le Canada aura fort à faire afin de ramener la gloire au pays puisque les États-Unis et leur attaque dévastatrice, la Suède et leur talent brut ainsi que la Finlande et leur défensive exceptionnelle ne seront pas des proies faciles. Même les Tchèques pourraient venir mêler les cartes durant le temps des Fêtes et la Russie sera encore une fois de taille. Plutôt malin celui qui pourra prédire le résultat de ce championnat 2018. Cet événement nous aura habitués à de belles surprises dans le passé et je crois sincèrement que cette édition ne fera pas exception. Bon tournoi!

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