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N’oublions pas le développement des espoirs pendant la pandémie

Depuis des semaines, on parle (à juste titre) de l’entraînement des joueurs de la LNH. Comment les gars arrivent-ils à garder la forme? À ne pas perdre le rythme? À garder le moral?

Ce sont des bonnes questions. Après tout, ce sont ces gars-là qui feront le show cet été.

Mais dans toute cette histoire-là, il ne faudrait pas oublier non plus qu’il y a de jeunes espoirs qui ne savent pas trop comment gérer la situation. Ils n’ont pas les moyens de leurs ambitions pour s’entraîner en confinement et ils sont à un âge où ils doivent prendre de bons plis pour le futur.

Mais ce n’est pas facile à faire. Voilà pourquoi des gars comme Francis Bouillon, qui est l’entraîneur du développement chez le CH, doivent redoubler d’ardeur afin de trouver la bonne recette pour maintenir les espoirs à un bon niveau.

Pensez-y : sans camp de développement (et possiblement avec une saison LCH/NCAA/LAH écourtée par la pandémie, ce qui réduira leur temps de jeu et de préparation), la prochaine rencontre entre les espoirs et la direction des équipes pourrait être en 2021 seulement.

S’il faut tirer un trait sur le camp des recrues 2020, il faudra quand même assurer un suivi.

Voilà pourquoi Francis Bouillon se retrouve sur une base régulière à jaser avec les espoirs. Ainsi, il peut suivre le plan qui leur a été remis et voir comment se porte leur entraînement à la maison.

On demeure en communication avec eux pour voir comment ils s’entraînent et comment ils se portent. C’est sûr qu’il va y avoir un manque parce qu’il y a des étapes qui ne seront pas là, comme le camp de développement, mais on travaille sur des projets pour tenter de nous regrouper virtuellement. – Bouillon

Ultimement, comme l’a dit l’ancien défenseur du CH, « il faut se réinventer un peu, mais ce qui reste toujours là, c’est la communication avec les joueurs. »

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