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Nordiques : Québec doit s’inspirer de Salt Lake City, du CH et de Jean Trudel

Toute une semaine dans le dossier du retour des Nordiques!

Que vous y croyez ou pas, j’avais l’impression d’être dans une saison complète des Feux de l’Amour. On tout d’abord eut le droit à l’effeuillage la présentation du projet des actuels propriétaires des Coyotes à la ville de Scottsdale qui est de créer un quartier du divertissement… avant de se faire retourner de bord par le maire de la Ville.

Peu de temps après, on a appris que la LNH préparait son calendrier 2024-2025 avec la possibilité de transférer la franchise de l’Arizona à Salt Lake. Le paternel de la famille LNH, Gary Bettman, pourra-t-il marier son enfant le compliqué à travers une alliance économique beaucoup plus avantageuse?

Pour compléter le triangle amoureux, 200 irréductibles Gaulois ont fait un voyage à New York pour rappeler au patriarche de la LNH que Québec existe toujours et qu’ils sont prêts à consommer le mariage avec la LNH. Pas question de se contenter du plan incestueux, tel un épisode de Game of Thrones avec son cousin de Montréal, à travers des matchs de saison régulière du CH à Québec. Cousin, qui publiquement souhaite bonne chance à la prétendante au mariage LNH…

Yeah, right…

La vérité c’est que Québec devra s’inspirer d’un peu tout cela pour arriver à ses fins. Actuellement, la ville possède (littéralement) un super amphithéâtre, qui est toutefois situé dans un coin reculé. De plus, tout le monde s’entend qu’il en coutera entre 1 et 2 milliards pour ramener une équipe dans la Capitale Nationale. Difficile, oui mais pas impossible !

Il faut donc s’inspirer des autres pour y arriver. Il faudra donc :

1. Accepter que le propriétaire majoritaire ne sera pas Québécois
Malgré sa fortune, PKP ne sera jamais un gouverneur de la LNH. Avec l’achat de Freedom Mobile, le « cash flow » de Québecor a pris un dur coup et cela est sans mentionner le style de gestion « agressif » de l’actionnaire majoritaire de l’empire québécois.

La solution réside peut-être dans la venue d’un actionnaire américain…

Mais pourquoi exclure les intérêts saoudiens? Au cours des dernières années, ces derniers ont investi à coup de dizaines de milliards de dollars dans le sport : F1, soccer professionnel et golf ne sont que de petits exemples. Les dollars sont là et sont disponibles si une opportunité se présente.

2. S’inspirer de ses compétiteurs
En février dernier, les autorités gouvernementales de l’État du Utah autorisaient la Ville de Salt Lake à mettre en place un plan de revitalisation du centre-ville à travers une dérèglementation, accordant un nouveau pouvoir de taxation.

Sans vouloir imposer une nouvelle taxe, la Ville de Québec pourrait mettre en place une réglementation favorisant la construction d’un développement résidentiel et de divertissement majeur. Un peu comme Geoff Molson avec les tours à condos du CH qui ont poussé comme des champignons au cours des dernières années.

L’objectif serait le financement du projet du retour des Nordiques à travers le Québec Inc. J’ajouterais une autre couche d’inspiration avec ce que le nouveau quartier Royalmount de Montréal fait pour un secteur de Montréal, qui avait besoin d’amour. Tout comme celui du Centre Vidéotron en a besoin actuellement…

3. Jean « 9millions » Trudel et l’aide gouvernementale
Lors de l’épisode 9 du podcast Stanley 25, JT a fait part de sa grande déception face l’échec de la création d’un salon de jeux, par Loto-Québec, dans la taverne 1909 du Centre Bell. En effet, le 19 septembre 2023, le projet a été abandonné par Loto-Québec après un avis défavorable, mais non-contraignant, de la part de la santé publique de Montréal. Et probablement d’un peu de pression de la part de certains intervenants/journalistes…

Du même coup, ce dernier mettait en évidence un problème au Centre Bell, qui est de garder les partisans après le match, et ce, parce qu’il manque une offre de « happening » dans ce secteur du centre-ville de Montréal.

Autant pour le Centre Bell que pour le Centre Vidéotron (si jamais), il est inévitable de voir de tels projets revenir dans l’actualité. Le Gouvernement du Québec devra céder un jour ou l’autre parce que le marché des jeux de hasard s’en va dans cette direction et le monopole de Loto-Québec ne pourra y résister.

Rappelons que le gouvernement a demandé à Loto-Québec d’accroître ses revenus, ce qui pourrait aider le sport professionnel dans notre province.

Avec un déficit de 11 milliards $, une aide gouvernementale directe est hors de question. Cependant, avec la construction d’un salon de jeux sur le site du Centre Vidéotron, l’investissement gouvernemental serait beaucoup plus justifié et rentable!

JT, Québec te remercie pour ton idée!

En conclusion, c’est comme dans les séries éliminatoires de la LNH : on peut toujours espérer, voire rêver. Par contre, tout comme à l’époque où le CH se qualifiait huitième pour faire les séries et être éliminé neuf jours après, j’ai bien peu d’espoir de voir se projet se réaliser. Ça demeure un rêve plus qu’autre chose.

Suis-je pessimiste ou réaliste? Vous, y croyez-vous encore, au retour des Nordiques?

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