betgrw

Non, il n’existe pas de recette miracle pour les espoirs de haut niveau dans la LNH

Ce midi, le Tricolore a annoncé que Juraj Slafkovsky ratera au moins trois mois d’activités en raison d’une blessure au genou. Il s’est blessé lors du match de dimanche contre les Rangers de New York et sa saison est compromise.

Cela a permis à tous, incluant Kent Hughes, de faire un bilan de sa première année chez les professionnels en Amérique du Nord.

Évidemment, la première chose qui saute aux yeux est la décision du CH de ne pas l’envoyer avec le Rocket de Laval en début de saison. Puis est venu le championnat du monde junior, mais Hughes et son équipe n’ont pas changé le plan initial.

En fait, malgré toutes les spéculations, Slafkovsky a pu vivre un peu plus d’une demi-saison avec le grand club et apprendre à son rythme avec un temps de jeu limité.

Il n’en fallait pas plus pour que beaucoup de gens considèrent une erreur le fait de ne pas l’avoir envoyé à Laval quand l’équipe en avait l’opportunité. La réalité est que malgré tout ce que l’on dira, une seule personne pourra répondre à ces critiques dans quelques années, et c’est le principal intéressé lui-même.

Oui, la majorité des attaquants européens qui ont dominé dans la LNH ont dominé sur une longue période dans une ligue inférieure auparavant, mais c’est aussi vrai que Joe Thornton et Jack Hughes, après une première année difficile, s’en sont bien sortis.

La réalité, et on l’oublie souvent, c’est que ce sont des êtres humains qui sont impliqués dans ces chiffres. Des êtres humains avec des habiletés, des gabarits, mais une surtout des attitudes différentes. On dit en général que ce qui est bon avec pitou est bon pour minou, ce n’est pas le cas pour les espoirs de la LNH.

J’ai toujours cru que pour réussir dans n’importe quel domaine, ça prend une bonne attitude, un bon environnement et un peu de chance. Le talent, Slafkovsky l’a déjà, l’attitude il semble l’avoir et pour le reste, nous aurons les réponses dans quelques années.

Hughes a décidé que c’est à Montréal que Slafkovsky allait passer la saison. C’est une suite logique à ce que Jeff Gorton avait instauré à New York. Les points du directeur général sont valables. Il a voulu garder un œil constant sur ses performances et de le garder avec le grand club lui a permis de le faire. Il a également mentionné que les attentes du Slovaque et celles des partisans auraient peut-être été trop élevées s’il avait évolué à Laval. Selon Hughes, cela aurait pu avoir un effet néfaste sur son développement, si cette situation s’était produite.

Malgré une forte tendance des attaquants européens ayant dominé sur une période significative avant d’être des joueurs vedettes, Slafkovsky devra montrer qu’il est l’exception à la règle générale. Et c’est entre ses mains, celle de l’organisation et celles de la chance.

PLUS DE NOUVELLES