Noah Juulsen est un modèle de fiabilité cette saison

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Dans les deux dernières rencontres du Tricolore, on a beaucoup parlé de Karl Alzner, qui n’a pas saisi sa chance pour démontrer qu’il est un incontournable pour jouer sur une base régulière.

Sur une note plus positive, il y a un jeune arrière qui lui, fait très bien, sans qu’on ne le remarque trop : Noah Juulsen.

Mine de rien, après sept rencontres, le 1er choix du Tricolore en 2015 est 2e au niveau du différentiel dans toute la LNH, tout juste derrière le capitaine de l’Avalanche, Gabriel Landeskog.

Dans les faits, quand on regarde les sommaires des matchs, il a été sur la glace pour seulement trois buts marqués par l’adversaire depuis le lancement de la campagne.

En plus, quand on le compare à d’autres défenseurs qui en sont à leur année recrue dans la LNH (il a joué 23 matchs en 2017-2018), il est en sixième position avec le temps de jeu moyen par rencontre, à 19:22. Une moyenne plus qu’honorable, il faut en convenir.

En plus, quand on le compare aux autres défenseurs de la LNH, il figure parmi les meilleurs quant aux coups d’épaule distribués.

Il ne faut pas se leurrer, si Juulsen n’accomplissait pas une excellente besogne, Claude Julien et Luke Richardson n’hésiteraient pas à ménager le défenseur. À l’heure actuelle, le natif de la Colombie-Britannique s’impose à la ligne bleue, tout comme Mike Reilly, car il sait jouer une game intelligente et il utilise bien ses atouts. Et il joue avec le calme d’un vétéran.

Le défi, ce sera le faire avec constance. Lorsqu’il aura une passe plus difficile, il faudra faire preuve d’indulgence en se rappelant qu’il est encore jeune et qu’il ne peut que s’améliorer.

Pour la petite histoire, pour le moment, seulement quatre défenseurs repêchés, en 2015, APRÈS Noah Juulsen ont plus de matchs d’expérience dans le circuit Bettman : Brandon Carlo, Travis Dermott, Vince Dunn et Markus Nutivaara.

Aucun doute que l’on peut saluer ici le choix fait par Trevor Timmins et son équipe.