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Nikita Scherbak : le fait d’être Russe lui a fermé beaucoup de portes en Europe

Depuis que Nikita Scherbak est retourné en Europe à la fin de la saison 2018-19, il a eu une carrière assez mouvementée. Entre la KHL, un retour en LAH, la Slovaquie et la République tchèque, on parle d’un gars dont les souliers ont beaucoup voyagé.

Et rappelons que cette semaine, il a encore fait ses valises, lui qui passera la prochaine saison en France.

Ça a quand même été un brin surprenant d’apprendre qu’il allait débarquer en France considérant qu’on ne parle pas d’une puissance européenne en termes de hockey. Même si Scherbak n’a pas une très grande carrière, on parle quand même d’un joueur solide qui n’a que 27 ans, après tout.

Raphaël Doucet (La Poche Bleue) a pris le temps de lui parler au sujet de sa signature, et l’attaquant russe a été bien honnête : le fait qu’il ait décidé de signer en France est partiellement expliqué par le fait que sa nationalité russe lui ferme pas mal de portes en Europe.

Dans les faits, Scherbak est content d’être en France sur le plan personnel, lui qui voit le pays comme un bon endroit pour sa famille (rappelons que son épouse est Québécoise et que le couple attend son deuxième enfant dans les semaines à venir) et comme un endroit où il pourra enfin leur offrir un peu de stabilité.

Et comme il ne voulait pas retourner en Russie considérant la situation actuelle, il a préféré sacrifier une partie de la qualité de la ligue où il jouera afin de prendre une décision avec sa famille en tête.

Difficile de le blâmer pour ça, on s’entend.

Ceci dit, c’est dommage pour un gars comme Scherbak qu’il soit une victime collatérale de tout ce qui se passe en Ukraine. La Tchéquie (où il a joué dans les dernières années), l’Allemagne, la Suisse et le Royaume-Uni feraient tous partie des pays où on retrouve des ligues qui bloquent les joueurs russes.

Et encore une fois, c’est vraiment dommage pour lui et pour les autres joueurs russes qui veulent jouer en Europe sans être à l’aise de retourner en Russie considérant les circonstances.

La bonne nouvelle, au moins, c’est que Scherbak semble être en paix avec sa décision et qu’il a assuré une qualité de vie à sa famille par le fait même. On lui souhaite de la stabilité au courant des prochaines années, mais également du bon temps en famille.

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