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Nicklas Backstrom est passé bien près de devenir un membre des Penguins (à l’époque)

Juin 2006. Les Penguins de Pittsburgh ont en leur possession le deuxième choix au total de la séance de sélection de la Ligue nationale de hockey. Le talent regorge; nul ne peut prédire l’ordre dans lequel les cinq meilleurs espoirs seront appelés. Après avoir vu les Blues de Saint-Louis prendre le défenseur Erik Johnson au tout premier rang, les Pens ont jeté dévolu sur l’attaquant Jordan Staal.

Sont ensuite sortis dans l’ordre : Jonathan Toews (Chicago), Nicklas Backstrom (Washington) et Phil Kessel (Boston).

En poste dans la chaise de DG de l’équipe depuis un mois à peine au moment de faire la sélection, Ray Shero n’aurait pas pris Staal… si la décision lui était revenue. C’est ce qu’on apprend dans un article écrit conjointement par Josh Yohe and Rob Rossi de The Athletic.

C’est qu’en raison de son peu d’expérience au sein de sa nouvelle organisation, Shero avait décidé de déléguer ce qui entourait le repêchage à Greg Malone, son recruteur en chef.

Deux choses sautaient alors aux yeux : Malone adorait Staal et n’était vraiment pas high sur Toews (parce que son bras droit, Chuck Grillo ne l’aimait pas). Shero, lui, avait un penchant pour Backstrom.

Oh, pas qu’il n’aimait pas Staal! Il l’avait même vu jouer en personne durant l’année qui précédait, alors qu’il était à l’emploi des Predators de Nashville. Il n’a toutefois jamais compris en quoi le deuxième des frères Staal se démarquait sur la liste de l’équipe.

On connaît la suite des choses : Staal a remporté la Coupe Stanley à Pittsburgh en 2009 comme troisième centre de l’équipe, Toews en a gagné trois comme capitaine des Blackhawks (2010, 2013 et 2015) et Backstrom est devenu un champion en 2018 avec les Capitals.

Toujours drôle de réaliser à quel point des décisions du passé peuvent venir influencer les 10, 15, voire 20 prochaines saisons d’une équipe.

On pourrait se pencher sur le nombre de points que les trois joueurs ont récoltés (jusqu’à maintenant) dans la LNH, mais la vérité, c’est qu’ils se sont tous vu confier des rôles (et des partenaires de jeu) différents. Difficile de croire qu’un gars comme Backstrom aurait réalisé les mêmes exploits qu’il a accomplis aux côtés d’Alexander Ovechkin s’il s’était retrouvé sur la troisième ligne d’attaque des Penguins, derrière Sidney Crosby et Evgeni Malkin.

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