S’il y a bien un joueur que personne n’a parlé d’échanger chez le Canadien, c’est Nick Suzuki. Le premier centre du club n’a pas manqué de match depuis son arrivée dans la LNH, il est productif, il a un gros contrat en poche, etc.
Même si certaines personnes ne voient pas Alexander Romanov ou Cole Caufield comme des intouchables, ce n’est pas le cas du #14.
Qu’il le veuille ou pas, c’est autour de lui que le processus de reconstruction (ou retool, si c’est l’avenue choisie par la direction du Canadien) se fera. Il sera la pièce maîtresse du nouveau casse-tête du CH.
Et ça tombe bien parce que cela ne semble pas déranger le principal intéressé. Selon ce qu’il a dit à Jonathan Bernier (Journal de Montréal), il est prêt à faire ce qu’il faut pour manger son pain noir avant de ramener l’équipe sur le droit chemin.
Je suis à Vegas. Nick Suzuki m'a parlé de la possible reconstruction ("Je suis all in") et est revenu sur l'épisode Kassian-Momtembeault. https://t.co/rddV3UqI7U
— Jonathan Bernier (@JBernierJDM) February 4, 2022
Il croit cependant qu’en combinant les jeunes en place ainsi que les choix qui seront acquis, le CH a un bon potentiel.
J’ignore quelle sera la recette de Jeff (Gorton) et Kent (Hughes) pour rendre notre équipe aussi bonne que possible. Échangeront-ils plusieurs joueurs ou seulement quelques-uns? Ce que je sais, c’est que nous aurons de bons choix au repêchage.
Alors, avec un peu de chance, la reconstruction ne sera pas trop longue. – Nick Suzuki
Parce que non, il n’aimerait pas voir une reconstruction de quatre ans. Il veut que ça se passe rapidement pour retrouver le succès, lui qui a goûté aux séries lors de ses deux premières saisons dans la LNH.
S’il continue de bien produire, il va aider le CH à accélérer le processus.