Nick Suzuki n’est pas « juste » un centre #1 : il est un centre #1 de premier plan

Depuis quelques années, quand on parle de Nick Suzuki, une question revient souvent : «est-il vraiment un centre #1 dans une équipe aspirante?». À Montréal, il est le premier centre depuis quelques années… et même s’il joue du gros hockey, il y avait des doutes quant à sa capacité d’être ce vrai centre #1 élite.

Et à Montréal, un vrai centre de premier plan, ça fait vraiment longtemps que ça ne s’est pas vu.

Et cette saison, on le voit clairement : Suzuki joue comme un vrai premier centre. Le capitaine a inscrit 67 points en 64 matchs, et il tire presque à lui seul son club vers les séries en ce moment.

Parce qu’après tout, il fait tout ça sans un vrai deuxième centre derrière lui. Il est forcé de manger des minutes, et il répond (plus que) présent.

Plus tôt aujourd’hui, Raphaël Doucet a sorti des chiffres fort intéressants, alors qu’il a regardé le rang de Suzuki dans différentes catégories statistiques parmi tous les centres de la LNH…

Et ce qu’on remarque, c’est qu’il est très, très haut dans ces catégories.

Évidemment, personne ne dira que Suzuki a le talent d’un Connor McDavid, d’un Nathan MacKinnon ou d’un Auston Matthews. Il ne fait pas partie de cette catégorie de centres (dans laquelle on peut aussi placer Leon Draisaitl, Aleksander Barkov et Jack Eichel)… mais la saison qu’il connaît fait en sorte qu’il est assez clairement dans la seconde catégorie.

Saviez-vous qu’avant les matchs du jour, Suzuki est au 21e rang des meilleurs pointeurs de la LNH cette saison? Je ne parle pas juste chez les centres ou les attaquants ici : je parle de tous les joueurs de la LNH.

Et encore une fois, il faut rappeler que Suzuki fait tout ça sans miser sur un deuxième centre en ville. Il a un rôle extrêmement difficile à Montréal, et malgré tout, il brille soir après soir même si le CH n’a qu’un seul vrai trio qui représente une réelle menace.

Imaginez le jour où les équipes devront aussi avoir la tête à arrêter un autre solide trio (mené par Ivan Demidov, par exemple). Ça risque d’aider le capitaine encore plus, tout ça.

La question qu’il faut se poser, ce n’est pas «est-ce que Nick Suzuki est un premier centre?». La vraie question, c’est plutôt «combien de centres dans la LNH sont supérieurs à Suzuki?»… et la liste est probablement plus courte qu’on le pense.

Marc Bergevin n’a pas été un DG parfait, mais il aura laissé comme héritage le contrat de Suzuki, qui gagnera moins de 8 M$ par année jusqu’en 2030. Et plus que jamais cette saison, le CH doit se dire qu’il a une sacrée aubaine entre les mains.

En rafale

– Parlant des meilleurs pointeurs de la LNH.

– Intéressant.

Ça coïncide drôlement avec l’arrivée d’Alexandre Carrier, tout ça.

– 30 buts pour Alex DeBrincat cette saison.

– Il a 36 points à ses 44 derniers matchs.

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