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Nick Suzuki : ne vous attendez pas à une « guigne de la deuxième année » cet été

Quand on y pense, Nick Suzuki et ses coéquipiers du Canadien sont un brin comme dans l’esprit d’une toute nouvelle saison… si on tient compte du temps seulement.

Pensons-y : avec une pause de la mi-mars à la mi-juillet, c’est l’équivalent d’une pause de la mi-avril au début du mois de septembre. À quelques semaines près, c’est ce que c’est.

Donc si on reste dans cet esprit-là, le Canadien entame une nouvelle année. Nick Suzuki, comme bien des recrues, a peut-être manqué de gaz en fin de saison, étonné par les rigueurs d’un calendrier si exigeant. Mais là, il arrive au camp de sa deuxième année, prêt à manger les bandes, frais et dispo.

Mais comme bien des jeunes (à commencer par KK), aura-t-il la guigne de la deuxième année? La question, comme elle a été discutée par Dany Dubé sur les ondes du 98.5 Sports, mérite d’être posée.

En raison de son niveau de maturité, son calme, la manière dont il se comporte avec les entraîneurs, il a les outils pour obtenir un rôle de qualité et pour en profiter.

En profiter pour quoi? Se démarquer? Couvrir Evgeni Malkin?

Probablement. Mais surtout, pour aller chercher de l’expérience. On met beaucoup d’emphase sur ça, mais c’est tout de même la réalité. Suzuki a ce qu’il faut pour sortir fort et laisser derrière lui sa fin se saison plus ardue.

Ultimement, je crois que la pause aura été bénéfique pour le jeune homme. Qu’importe la grandeur du rôle qui l’attend, il a eu quelques mois pour s’y préparer. Il sait depuis longtemps que les Penguins sont les adversaires du CH et il sait qu’il est l’un des plus fiables sur 200 pieds pour Claude Julien. Plus qu’un gars comme Max Domi, mettons.

Voilà pourquoi je ne m’attends pas, à un moment où il peut tout donner dans le cadre d’un court tournoi, à une guigne de la deuxième année. Il apprend vite de ses erreurs et, à force de jouer souvent contre le même club, il apprendra vite et sera plus qu’efficace.

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