betgrw

Nick Suzuki : et si ses récents insuccès s’expliquaient par une surutilisation?

Présentement, le meilleur joueur chez le Canadien porte le #14. Nick Suzuki, qui est le capitaine de l’équipe, est le premier centre du club et il est l’élément autour duquel l’équipe essaie de construire son prochain noyau. Cole Caufield, Kirby Dach, Juraj Slafkovský, Kaiden Guhle et les autres sont de bons compléments, mais Suzuki est le meilleur joueur du club.

Et en début de saison, Suzuki semblait carrément inarrêtable. Le capitaine roulait à plein régime avec Caufield et Dach sur le premier trio, mais depuis, il commence à ralentir la cadence, lui qui n’a que deux points à ses huit derniers matchs. Ce n’est pas dramatique, mais c’est tout de même une tendance.

Depuis, des raisons ont été évoquées pour expliquer sa séquence difficile. Le fait qu’il ne joue pas avec un autre centre et le fait qu’un changement de trio aurait pu l’aider ont été soulevés, mais pour le moment, rien de convaincant.

Or, j’ai personnellement une petite théorie qui me trotte dans la tête depuis quelques jours : et si les récents insuccès de Suzuki s’expliquent par une surutilisation?

Depuis le début de la campagne, Suzuki passe en moyenne 21:04 minutes sur la glace à chaque match. Ceci dit, depuis quelques semaines, c’est près de 22 minutes par match sur la patinoire pour le capitaine, qui commence à avoir une grosse charge de travail.

Je veux bien croire qu’il a 23 ans et il est un très bon joueur, mais considérant ses nombreuses responsabilités et le fait qu’il est l’un des deux seuls joueurs de l’équipe qui peut prendre le contrôle du match à lui seul (l’autre étant évidemment Cole Caufield), c’est un grand nombre de minutes pour un gars qui affronte constamment les meilleurs trios adverses.

Et c’est là que l’absence de Sean Monahan, qui enlève un peu de poids sur les épaules de Suzuki, fait très mal.

D’ici quelques années, si le Tricolore est capable de se construire un groupe d’attaquants plus complet, passer 21-22 minutes sur la glace sera moins éprouvant pour Suzuki, qui n’aura pas la pression de devoir porter l’attaque du club sur ses épaules. Or, en ce moment, le fait qu’il n’a pas assez de support fait en sorte que ça devient une grosse charge.

Au retour de Monahan, je m’attends à ce que ça recommence à débloquer pour Suzuki, qui produisait d’ailleurs peut-être un brin au-dessus de sa tête depuis le début de la campagne. Ceci dit, d’ici là, il faut s’attendre à ce que ça continue d’être un brin plus difficile pour lui, et il faudrait surtout essayer de diminuer son temps de jeu un brin.

À ses deux derniers matchs, il a joué 19:14 et 20:13, ce qui est déjà plus raisonnable.

Ce sera à suivre, donc, mais je me demande à quel point sa grosse charge de travail joue un rôle dans ses récents insuccès. On verra si Martin St-Louis agira en ce sens dans les matchs à venir.

PLUS DE NOUVELLES