Non, ce n’est pas chaque club qui possède un joueur générationnel de la trempe de Sidney Crosby, Alexander Ovechkin ou Connor McDavid. Ce ne sont même pas toutes les formations de la LNH qui possèdent un joueur qui produit à un rythme supérieur à un point par match – une vraie vedette offensive.
Certains types de joueurs moins flashy sont toutefois également très prisés. Des attaquants à saveur défensive comme Patrice Bergeron, Jonathan Toews, Anze Kopitar et Ryan O’Reilly gagnent des Selke et permettent à leur équipe de compétitionner parmi les meilleurs clubs, lorsque les bonnes pièces sont autour.
Et le Canadien a deux joueurs forgés dans ce moule, ce qui attire la jalousie de certains. Selon Philippe Boucher, la Sainte-Flanelle est très chanceuse de posséder deux attaquants de cette trempe.
De passage à JiC, il souligne que le mot se passe à propos de cette facette du jeu de l’équipe montréalaise.
Le mot se passe à travers la LNH. https://t.co/SAOnDJwCvC
— JiC TVA Sports (@jic_tvasports) March 20, 2020
L’ancien défenseur de la LNH jugent que les comparaisons entre Danault et Bergeron sont bel et bien méritées, selon lui. Les deux avants québécois se ressemblent beaucoup dans leur style de jeu, bien que Bergeron soit bien plus reconnu, autant défensivement qu’offensivement.
«J’ai réalisé à quel point il est un bon joueur de hockey. J’ai réalisé pourquoi les gens le comparent à Bergeron. C’est bien mérité.»
Pour ce qui est de Suzuki, il gagne évidemment à être connu. Il n’est pas encore un gars très populaire dans la LNH, et les équipes ne savent toujours pas vraiment à quoi s’attendre de lui. On tente de le figurer.
Boucher avait beaucoup à dire sur le joueur de première année.
«Nick Suzuki n’est peut-être pas parmi les trois meilleures recrues de l’année, mais sur le plan des détails, il me fait aussi grandement penser à Bergeron. Il n’a pas un coup de patin extraordinaire, mais il va être dangereux offensivement. Il est capable de marquer des buts et de faire des passes. Au niveau des revirements provoqués, d’enlever la rondelle à l’adversaire et d’être bien placé, il est un grand joueur. Ils sont chanceux d’en avoir deux comme ça à Montréal!»
Le Canadien est chanceux.