Nick Suzuki comparé (injustement?) à Brayden Point sur TSN

Brayden Point est tout simplement hallucinant depuis le début des présentes séries éliminatoires. Ses cinq points lors du premier match Islanders vs Lightning ont fait le tour de la planète hockey. Ce matin, il est le deuxième meilleur pointeur (23) et le deuxième meilleur buteur (9) de toute la LNH. Tout ça en 14 matchs seulement!

Puisque Bo Harvat (10 buts) et Nathan MacKinnon (25 points) sont désormais en vacances, il y a de bonnes chances de voir Point se hisser au sommet de ces deux catégories-là au cours des prochains jours.

On commence même à lancer le nom de Point dans les discussions concernant le prochain récipiendaire du trophée Conn-Smythe.

Ai-je besoin de vous rappeler que Point ne touche un salaire annuel moyen que de 6,75 millions $ cette année… et ce, pour encore deux autres saisons complètes? Des aubaines, il y en a plusieurs chez le Lightning.

Ai-je besoin de vous rappeler que Point a été sélectionné en troisième ronde et qu’il s’est véritablement développé sur le tard?

Pourquoi est-ce que je vous parle (encore) de Point ce matin? Parce que selon Pierre McGuire et Ray Ferraro (TSN 690), Nick Suzuki peut être comparé à lui. Il joue un peu comme lui selon Ferraro.

Suzuki, 21 ans, a du Point (24 ans) dans le nez selon McGuire.

Oui, les deux joueurs sont d’excellents (petits) joueurs de centre, autant offensifs que défensifs. Oui, les deux joueurs possèdent une très bonne vision d’ensemble et ils sont capables de bien feeder leurs ailiers tout en la mettant dedans lorsqu’ils en ont l’occasion.

Reste que Point est beaucoup plus rapide que Suzuki. Il mise sur sa détermination, son agressivité, sa vitesse, son grit et son courage pour remporter ses duels à 1 contre 1. Suzuki est beaucoup plus cérébral à mon avis.

Disons que Suzuki et Point sont deux joueurs de centre qui partagent certaines habiletés et qui doivent tous les deux composer avec un gabarit moins imposant.

Mais pour espérer voir Suzuki devenir un jour aussi dominant que Point, il faudra qu’il le fasse sans pouvoir compter sur une vitesse de pointe parmi les meilleures de la ligue. Si Suzuki souhaite devenir un véritable centre #1, ce sera ses mains, son cerveau et sa vision du jeu qui le guideront vers là… pas (d’abord et avant tout) ses ischio-jambiers, ses adducteurs, ses abducteurs et ses quadriceps.

Ceci dit, Nick Suzuki mérite toute notre admiration. Il a un petit quelque chose de spécial lorsqu’il foule la patinoire. Hâte de voir jusqu’où il se rendra!

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