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Nacho et Orlando synonymes d’espoir pour l’Impact de Montréal

Il faisait froid au Stade Saputo cet après-midi, même très froid. Une température imparfaite pour le dernier match à domicile de la saison régulière et pour cette journée qui se voulait spéciale pour souligner l’importance des partisans. Et ceux-ci étaient au rendez-vous.

Au-delà des chandails autographiés et des photos d’équipe distribuées, l’Impact a offert à ses partisans le meilleur cadeau possible : la victoire. Pas la plus belle, pas la plus décisive, mais certainement celle qui fait le plus de bien aux fidèles partisans de l’Impact.

Contrairement à leur fameuse défaite de 1-0 face à DC United mercredi dernier, le Toronto FC était venu pour jouer à Montréal. Giovinco, Bradley, Delgado et Osorio étaient tous de l’alignement, prêts à éliminer directement l’Impact de Montréal de la course aux séries. Les Torontois bénéficiaient même du support de plusieurs partisans, mais ceux-ci auront probablement regretté leur trajet en voyant leur équipe désormais blanchie pour un quatrième match de suite sur la route.

Il reste que les hommes de Greg Vanney ont longtemps été dans le match. Les Montréalais ont eu de la difficulté à imposer leur jeu en première mi-temps et les quelques occasions rapides qu’ils se sont offertes en début de match ont ensuite laissé place à de longues minutes de possession stérile où le ballon circulait de gauche à droite sans jamais réellement briser la ligne défensive torontoise. À l’opposé, Giovinco a manqué une chance en or de faire très mal aux Montréalais quand il s’est échappé devant Evan Bush suite à une énorme bourde de Rudy Camacho. Evan Bush veillait au grain et l’italien a complètement raté son tir.

Pour le reste, Nacho s’est levé.

En fait, une chance que Piatti était dans un beau jour, et une chance que le VAR a tournée en faveur de l’Impact après lui avoir refusé un but plus tôt dans le match. L’accrochage sur Piatti était bien réel mais on s’entendra qu’il en est victime presque tous les matchs et que la plupart du temps ces fautes ne sont pas appelées.

Une chance qu’elle l’a été puisque le manque de réalisme et d’opportunisme de l’Impact aurait pu coûter la saison, si ce n’est déjà fait. Quincy Amarikwa a raté une chance en or de donner les devants à son équipe après un superbe échange à 3 avec Piatti et Silva, un peu avant de complètement rater une reprise de volée directement dans la surface. Deux actions qui, on se répètera, doivent se transformer en but. Même Saphir Taïder, qui a tout de même joué un gros match, a bousillé deux actions dans la surface où il aurait dû à tout le moins obtenir un tir au but.

Ces cafouillages sont une raison importante de la situation actuelle de l’Impact, qui pourrait aisément être déjà qualifié pour les séries avec un attaquant capable de marquer, à l’occasion. Ça ne me semble pas trop demandé n’est-ce pas? Si l’Impact arrivait finalement à entrer en séries, l’équipe serait probablement l’une des seules de l’histoire à le faire sans compter sur un attaquant marqueur d’un minimum de 5 buts. Mancosu, Jackson et Amarikwa ont marqué un faible total de 6 buts pour l’Impact cette saison, ce qui explique une grande partie des points échappés par l’Impact cette saison.

Il reste que l’Impact aura ainsi offert à ses partisans ce qu’ils voulaient le plus ; une raison de regarder le match de la semaine prochaine en Nouvelle-Angleterre. Si DC United s’est qualifié en séries avec une victoire de 3-1 face à NYCFC, le Crew de Colombus demeure à portée de l’Impact de Montréal.

Les hommes en jaune, qui ont appris pas plus tard que la semaine dernière qu’ils demeureraient en Ohio plutôt que de déménager à Austin, se sont inclinés 2-1 face au pauvre Orlando City SC, pourtant incapable de gagner quoi que ce soit depuis le mois de juillet. La réaction des partisans montréalais encore dans le Stade était d’ailleurs superbe lorsque l’écran géant a affiché le résultat de ce match ; l’espoir demeure!

Si l’Impact l’emporte face au Revolution et que Colombus s’incline ou fait match nul, l’Impact sera qualifié en séries éliminatoires considérant son avantage sur le Crew au niveau des victoires.

Le problème, c’est que Colombus jouera à la maison, et qu’il recevra Minnesota United, équipe éliminée depuis déjà longtemps qui est loin d’être intimidante sur la route avec sa fiche de 1-13-2 en 2018. Colombus est de son côté sorti vainqueur de 10 de ses 16 matchs à la maison.

Après, le tout se joue sur 90 minutes. Darwin Quintero et Miguel Ibarra sont de bons talents qui peuvent faire la différence dans un match et qui peuvent réalistement arracher un match nul par 1 ou 2 bons flashs.

Le Decision Day de dimanche prochain offrira définitivement beaucoup de suspense. En plus de la dernière place en séries à obtenir, NYCFC, DC United et l’Union de Philadelphie peuvent tous encore finir au troisième rang, et potentiellement affronter l’Impact en match de barrage.

Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir !

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