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«Montréal, ce n’est pas fait pour tout le monde», affirme Simon Gagné

Les partisans du Canadien de Montréal ont enfin pu voir Juraj Slafkovsky en action dans les derniers jours, en marge du tournoi des recrues de l’équipe. Le Slovaque a eu l’occasion d’être habillé à deux reprises et il a bien fait dans les circonstances.

Plusieurs ont noté sa vitesse et ses excellentes aptitudes à protéger la rondelle. Il est gros, il est fort physiquement et se déplace bien sur la glace pour un joueur de sa taille.

De toute façon, l’important n’était pas qu’il marque 38 buts en l’espace de quelques jours, mais bien de continuer à s’améliorer. S’il l’avait fait, par contre…

Sur une note plus sérieuse, le kid s’est bien comporté sur la patinoire et c’est ce qui en ressort de l’expérience. On voit tout le potentiel qui s’attache à lui et c’est pourquoi les amateurs peuvent se dire excités en vue de la suite des choses.

Mais, pourtant… Ce n’est pas nécessairement le cas présentement. Les critiques de certains partisans sont vives à son endroit (chapeau aux gros médias montréalais qui n’ont pas peur d’affirmer la vérité et vanter le jeune en se basant sur son rendement sur la patinoire, et non les statistiques) et ça en dérange plusieurs.

Je fais partie du groupe. Non mais, calvaire! Le jeune a 18 ans, n’a même pas enfilé l’uniforme pour un match officiel et est déjà jugé par quelques-uns comme étant un flop. Un pas bon. Un pourri.

Pour vrai… Ce n’est pas normal. Pas du tout, même.

Je comprends qu’on aime ça le hockey à Montréal et que 80% d’entre vous ont le CH tatoué sur le cœur. Mais à un certain point, va falloir trouver un moyen pour que tout cela arrête.

Et ce n’est clairement pas pour rien que Simon Gagné ait affirmé ce midi à la Poche Bleue que ce n’est pas fait pour tout le monde, la ville de Montréal.

Simon a raison. Soyez honnêtes : en seriez-vous capables, vous?

Le discours de Jonathan Huberdeau sur le sujet est semblable, d’ailleurs. Il l’a dit ouvertement : jouer à Montréal, c’est très difficile. Surtout pour un Québécois!

Juraj Slafkovsky n’est peut-être pas Québécois, mais il a l’étiquette du premier choix au repêchage collée à lui et cette étiquette-là va le suivre d’ici à ce qu’il s’établisse dans la ligue.

Modérons nos attentes envers le jeune. Non, il n’est pas obligé de marquer chaque match. Non, il n’est pas obligé de récolter 80 points à sa première saison.

Aimons-le, à la place de le jeter en dessous de l’autobus pour des performances à un maudit tournoi de recrues.

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