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Mike Bossy ne voulait pas être repêché par le Canadien en 1977

Jadis, une énorme quantité des bons joueurs québécois aboutissaient avec le Canadien de Montréal. Un jeune hockeyeur du Québec, ça rêve à la Sainte-Flanelle – et ça s’arrête là.

En entrevue à Dave Morrissette en direct, Mike Bossy s’est confié sur le processus du repêchage de 1977. Si l’on peut croire qu’il aurait bien aimé se retrouver à Montréal, on se tromperait.

Le Canadien possédait le 10e choix, et il a jeté son dévolu sur Mark Napier. Bossy a quant à lui été sélectionné par les Islanders de New York au 15e rang. 

La légende des Islanders a avoué qu’il ne souhaitait pas être repêché par le Canadien, qui comptait déjà sur Guy Lafleur à l’aile droite. Non seulement Bossy aurait-il dû passer par Halifax (Voyageurs) avant de percer dans la LNH, il n’aurait pas eu le champ libre pour devenir un joueur impact.

«J’allais me retrouver avec l’équipe de Guy Lafleur : comme ailier droit, je me disais que j’allais avoir du mal à faire ma place. Honnêtement, j’étais content que le Canadien ne me repêche pas!»

Bossy venait de dominer la LHJMQ avec des saisons de 149, 136 et 126 points. Dès sa première saison à Long Island, l’attaquant a fracassé la marque des 50 buts avec une récolte de 53 filets et 38 passes (91 points) en 73 rencontres.

Il atterrissait avec une formation très, très talentueuse qui lui a donné sa chance dès le départ.

«Je tombais avec une équipe qui avait déjà fait les demi-finales deux années de suite contre les Canadiens, qui avaient les Denis Potvin, Clark Gillies, Billy Smith : le noyau était déjà là»

Au final, vous connaissez la suite : Bossy a été une partie importante de ce fameux noyau qui a rencontré la Coupe Stanley lors de quatre saisons consécutives dans les années 1980.

Neuf saisons de 50 buts plus tard, c’est ce qu’on peut appeler une carrière «Certifié Mike Bossy».

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