Tout le monde s’en souvient, Michel Therrien détestait la célébration du Triple Low Five. Mais pourquoi la détestait-il autant? Il s’est expliqué ce soir sur les ondes de TVA Sports, après la cérémonie honorant P.K. Subban de jeudi dernier.
Selon lui, éliminer le Triple Low Five était une manière de changer la culture de l’équipe, de ramener tout le monde à l’ordre. La saison avant l’arrivée de Michel Therrien, le Canadien occupait la dernière position de sa division. Après les demandes de Therrien, les Canadiens sont revenus du lockout premiers au classement de cette même division.
Dix ans plus tard, certains détails émergent… https://t.co/pqIVbA4oLh
— TVA Sports (@TVASports) January 15, 2023
La stratégie a fonctionné, mais pourquoi est-ce que ça a aussi bien fonctionné? Les équipes revenaient du lockout et voulaient trouver une manière d’avoir du plaisir pour rattraper la demi-saison perdue. Ces formations ont donc commencé à célébrer en équipe au milieu de la patinoire à la fin de leurs rencontres. Avant, pour les Canadiens, ça se résumait à seulement deux joueurs : Subban et Price, qui célébraient à eux seuls.
La raison était donc de réunir l’équipe ensemble et d’apporter une chimie supplémentaire, une chimie d’équipe qui lierait tout le monde.
Même si c’était à refaire, Michel Therrien ne changerait probablement pas sa façon de faire.
«Je suis satisfait du fait que l’équipe a grandi cette année-là.» – Michel Therrien sur les ondes de TVA Sports
Ce n’est pas mauvais comme situation. Ça n’a pas rendu Subban heureux, mais ça lui a quand même permis de mieux performer et de se mériter le trophée Norris. Pas mal pour quelqu’un qui était reconnu comme une distraction dans le vestiaire.
Il faut aussi se rappeler que Therrien et Marc Bergevin sont arrivés après une année difficile. Il fallait brassait la cabane un peu et c’est le Triple Low Five qui en a écopé. Ça a bien fonctionné, le CH a terminé la saison en bonne position au classement. Malheureusement, Montréal s’est incliné au premier tour des séries contre les Sénateurs d’Ottawa. Toute une anecdote.