Michel Therrien a quitté la métropole en février 2017, pendant la Saint-Valentin, alors que son camarade Marc Bergevin a opté pour le limoger. En mai 2019, après quelques mois loin des bancs de la Ligue nationale, Therrien est revenu. L'ancien pilote du Canadien de Montréal a accepté de suivre son chum Alain Vigneault à Philadelphie… dans un rôle d'adjoint.
A “soft” Michel Therrien is still chasing that elusive Stanley Cup.#Pens | @TheAthleticPGH | #Flyers | @TheAthleticPHI https://t.co/sRmpO9ruDh
— Rob Rossi (@Real_RobRossi) October 30, 2019
Bref, pendant cette pause, et depuis qu'il est devenu en quelque sorte l'un des tampons entre les joueurs et Vigneault, Therrien est devenu plus « soft ». Pas plus mou, mais juste moins dur lorsqu'il verbalise. Oui, oui. À la suite d'un entraînement, selon le rapport de Rob Rossi, Therrien dialoguait presque tendrement avec un joueur et à la suite de cette discussion, le joueur a eu droit à une belle « tape » d'encouragement sur l'épaule.
«Je suis le bon gars maintenant!» – Michel Therrien
Aujourd'hui, Therrien s'amuse avec les joueurs et il développe une réelle relation avec eux, ce qui est tout en son honneur. Il a accepté ce rôle et il a réalisé les ajustements nécessaires afin de bien le jouer. Rossi a rapporté que Therrien s'amusait/jokait avec ses poulains, ce qui demeure l'une des facettes de son travail d'adjoint.
Therrien rêve toujours à la Coupe Stanley, lui qui a presque réussi à la soulever avec les Penguins de Pittsburgh. Depuis ce temps, Therrien s'est adouci, et les joueurs qu'il guidait à cette époque peineraient à le croire. Il ne crie plus, comme dans un passé pas si lointain. De 2005 à 2009, il a été dur, strict et il ne passait pas par Paris pour expliquer certaines situations, comme sa fameuse défensive de l'époque.
Dans ce temps-là, il est débarqué à Pittsburgh pour être dur, pour amener cette équipe-là à compétitionner. Il a réussi. Tout comme il a réussi aujourd'hui à se plaire dans un rôle de « grand » frère pour les joueurs des Flyers. Il a pris goût à travailler individuellement avec les joueurs et son souhait demeure toujours le même : remporter ce trophée argenté.
Sa conjointe a raison d'être fière de lui, vraiment!

Félicitations, Michel! Et souhaitons que les Flyers connaissent plus de succès maintenant…