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Joël Bouchard ne doit plus seulement composer avec des «puppy dogs»

Joël Bouchard est un homme direct, passionné, authentique et très généreux avec les médias. Les gens alentour de lui l’apprécient grandement, autant ses amis que ses joueurs. Par contre, il y a quelques-uns de ses poulains qui sont plus difficiles d’approche, ceux qui sont plus expérimentés comme Riley Barber ou Phil Varone, par exemple. Bouchard n’a nommé aucun nom, mais il a indiqué ceci : «L’an passé, je dirigeais des puppy dog qui étaient fins et qui disaient OUI coach – Cette année, c’est des gars qui arrivent avec beaucoup de bagages donc c’est différent!»

Donc l’an dernier, il a enseigné à des «yes man» qui exécutaient toutes les demandes de l’entraîneur-chef. Cette année, la donne est différente et l’on peut comprendre pourquoi le gâteau tarde à lever. Barber et Varone n’ont que trois points chacun, et avant de débarquer à Laval, ils produisaient à outrance dans la Ligue américaine. L’an dernier, après de bonnes performances dans la LAH au préalable, Hunter Shinkaruk et Alex Grenier n’ont pas connu beaucoup de succès.

Peu importe le succès ou non de certains vétérans, si ceux-ci sont «frustrés» de la tournure de leur carrière, ce n’est certes pas la faute de Joël Bouchard. Bouchard est là pour développer les espoirs de l’organisation, donc des agents libres qui signent pendant les saisons estivales sont souvent là pour remplir des chandails et rester en-bas pour permettre à l’équipe de performer grâce à leur expérience et leur performance au sein de la Ligue américaine.

Le discours qui circule au sujet des club-écoles, c’est que les grands clubs vont prendre soin davantage des joueurs repêchés par l’organisation elle-même. Ceux qui sont jeunes et qui démontrent un réel potentiel pour monter. À noter qu’Alex Belzile demeure une exception à cette règle, lui qui est maintenant qualifié comme un espoir de l’équipe (à 28 ans).

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