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Michel Therrien : le trio Slafkovsky-Suzuki-Caufield lui rappelle celui de Crosby-Malkin-Letang

Avec une fiche de 3-3 depuis le début de la saison, le Canadien en surprend plus d’un. Jamais les partisans et les experts n’auraient cru un tel début de saison pour une équipe qui a terminé au dernier rang de la LNH l’an dernier. Plusieurs points positifs peuvent être notés dans l’organisation.

L’équipe rivalise même dans les défaites et ses performances à domicile plaisent aux partisans. Après tout, ce sont surtout lors des matchs à domicile qu’ils veulent voir un spectacle. 

Mais les jeunes joueurs contribuent à l’équipe, surtout. Et c’est exactement de cela que je veux parler cet après-midi. Nick Suzuki a plus d’un point par match, Cole Caufield s’enligne vers une saison de 70 35 buts, Juraj Slafkovsky semble avoir pris ses aises, « Wifi » fait peur à tout le monde et Kaiden Guhle joue comme un défenseur élite.

Bref, les partisans sont excités quant au futur, mais les analystes aussi. Michel Therrien aime ce qu’il voit et le trio Slafkovsky-Suzuki-Caufield lui rappelle celui de Crosby-Malkin-Letang il y a plusieurs années.

Évidemment, l’ancien entraîneur des Penguins et du Canadien ne compare pas les deux trios, mais il voit chez les jeunes montréalais un certain enthousiasme contagieux. Le trio Crosby-Malkin-Letang avait le même enthousiasme lorsque Therrien était à la barre des Penguins.

J’ai vécu la même chose lorsque je suis arrivé avec les Penguins de Pittsburgh. Les jeunes avaient tellement de plaisir ensemble à l’aréna. – Michel Therrien

Je ne pense pas que le capitaine du CH et ses deux coéquipiers vont avoir un aussi gros impact à Montréal que leurs rivaux à Pittsburgh, mais il reste que le futur est beau dans la Métropole et que les trois attaquants vont avoir une belle carrière. Peut-être ne gagneront-ils pas trois Coupes Stanley comme les joueurs des Penguins l’ont fait, mais définitivement, ils vont marquer leur équipe à leur façon ; Suzuki pour son leadership et son talent brut, Caufield pour ses talents de marqueur et Slafkovsky pour son physique, notamment.

Therrien n’a parlé que de ces trois jeunes-là, mais Montréal a beaucoup plus de talents dans sa banque d’espoirs. Filip Mesar, Owen Beck, Lane Hutson et j’en passe (beaucoup) vont tous avoir un impact avec le grand club, et ce, plus tôt qu’on le pense. Une ou deux autres années difficiles et je garantis que le Tricolore sera l’une des bonnes jeunes équipes de la LNH. Et avec la hausse du plafond salarial et le bon noyau offensif déjà en place, la reconstruction ne sera peut-être pas si longue que prévu.

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