betgrw

Michael Frolik espère être un « couteau suisse » pour le Canadien

Michael Frolik et le Canadien de Montréal se sont entendus sur les termes d’un contrat d’un an et 750 000 $ au cours de la dernière semaine. Lundi après-midi, l’attaquant qui fêtera ses 33 ans en février s’est dit heureux de se joindre au Tricolore.

Questionné à savoir le rôle qu’il aimerait occuper au sein de la formation de Claude Julien, le Tchèque a avancé qu’il peut être utilisé à toutes les sauces.

Autant croit-il toujours pouvoir contribuer offensivement (malgré ses statistiques horribles de l’an dernier), il sait que son apport défensif sera probablement celui qui sera le plus sollicité par l’équipe. Il s’est qualifié de « couteau suisse » étant capable de faire un peu de tout sur la patinoire.

Le Canadien occupait le 19e rang de la LNH en désavantage numérique l’an dernier. Frolik se fait une fierté de bien performer dans cette facette de jeu et croit qu’il pourra aider l’équipe à être meilleure à court d’un homme en 2021.

Officiellement, Frolik est considéré comme un ailier droit qui lance de la gauche. John Lu de TSN a tenu à lui demander de quelle façon il préférait être utilisé. Le principal intéressé s’est dit ouvert à jouer des deux côtés, ce qui nous ramène à la comparaison à un couteau suisse.

Frolik a précisé avoir une certaine relation avec trois joueurs actuels du Canadien, soit Tomas Tatar, qui vient également de la République Tchèque, Jonathan Drouin, avec qui il s’est entraîné quelques fois (et qui a le même agent que lui) et Ben Chiarot, avec qui il a joué chez les Jets de Winnipeg.

Il voit l’opportunité qui s’offre à lui comme une belle occasion de donner un second souffle à sa carrière et a mentionné avoir connu des moments difficiles l’an dernier, notamment lorsque les Flames de Calgary l’ont envoyé aux Sabres de Buffalo en cours de saison.

Même s’il croit que Marc Bergevin a procédé à plusieurs bons mouvements de personnel au cours de la saison morte, il n’a pas souhaité qualifier le Canadien de prétendant à la Coupe Stanley. Il préfère attendre que la saison débute et laisser les actions parler d’elles-mêmes sur la patinoire.

Sage décision.

PLUS DE NOUVELLES