Les partisans des Flyers sont très heureux de la sélection de Matvei Michkov et ne s’empêchent pas de remercier sarcastiquement le Canadien d’avoir repêché David Reinbacher, plus tôt cet été. Après tout, Philadelphie a un joyau entre ses mains, et ne reste plus qu’à le polir.
Même si on doit comprendre l’optimisme, on sait très bien que pour une raison ou une autre, plus d’une équipe a passé par dessus l’attaquant qui était considéré (consensus) comme le deuxième meilleur espoir du repêchage. Et ça, on ne fait pas ça pour rien.
Mathias Brunet, qui semble bien informé sur le sujet, nous a offert aujourd’hui un autre indice – plutôt concret, cette fois-ci – de ce qui pourrait avoir dérangé sérieusement les équipes ayant décidé de ne pas le choisir.
Lors de son passage dans l’émission de Martin Lemay à BPM Sports, le chroniqueur de La Presse évoque un caractère fortement désagréable et agressif envers ses coéquipiers, en Russie.
«Est-ce qu’il va être fin? Est-ce qu’il va continuer à kicker ses coéquipiers quand ils sont dans les jambes dans le vestiaire? Est-ce qu’il va faire des crocs-en-jambe à ses coéquipiers aux pratiques? Est-ce qu’il va rentrer son bâton dans le plastron de son gardien à la pratique?»
-Mathias Brunet
Coups de pied, crocs-en-jambe, bâtons dans le plastron; selon les échos de @mathiasbrunet en Russie, Matvei Michkov n'était pas le plus tendre envers ses coéquipiers…
Pour écouter sa chronique complète avec @MartinLemay: https://t.co/AmeY1Kftvb pic.twitter.com/zSUiYDwHOW
— BPM Sports (@BPMSportsRadio) August 29, 2023
Brunet indique que ce sont des joueurs qui côtoient Michkov qui ont témoigné de ces agissements. Ce n’est pas connu, mais «il le sait».
Tout ça s’ajoute à une longue liste d’allégations et de spéculations tournant toutes autour d’un comportement inapproprié et égocentrique, sur la patinoire et autour de ses équipes.
Vous savez ce qu’on dit à propos de la fumée et du feu? C’est ça.
Bien sûr, Michkov est encore jeune et n’a pas atteint sa pleine maturité. On doit toutefois sincèrement se questionner si un jeune homme de 18 ans évoluant au niveau professionnel s’en résout à de telles actions malgré un talent nettement supérieur aux autres.
«Ses trois premiers matchs préparatoires, c’est 5 minutes de jeu, 3 minutes de jeu, rayé de la formation…»
On parle de calendrier préparatoire, mais c’est tout de même questionnable.