Phillip Danault ne connaît pas le meilleur début de saison. Dans l’ombre de joueurs dominants offensivement comme Nick Suzuki, Tyler Toffoli, Josh Anderson et Jonathan Drouin, l’utilité de Danault est remise en doute et on le trouve de plus en plus échangeable.
Lors de sa chronique quotidienne au 91.9 Sports, Mathias Brunet a tenu à remettre les pendules à l’heure. Tout d’abord, le journaliste rappelle qu’il est l’un des meilleurs joueurs défensifs de la LNH et que Nathan MacKinnon indiquait il y a deux semaines qu’il s’agissait du joueur qu’il détestait le plus affronter.
« On n’y touche pas. »
Tu n’as pas besoin de choix au repêchage… Et même si le Canadien devait le perdre, considérez le comme un joueur de location. Habituellement, on doit payer pour ces joueurs – et le même principe s’applique à Tatar.
Maintenant, ça ne veut pas dire qu’il quittera. Le Québécois pourra évidemment signer un contrat plus long, tout en demandant un peu moins d’argent. 7-8 ans, mais à prix réduit. C’est de cette façon qu’il peut assurer son avenir. À l’instant présent, il ne semble pas en voie d’obtenir une offre de contrat comme il en a eu une l’an dernier.
Mathias croit également que Danault devrait considérer un contrat de deux ans avec le Canadien afin de se redonner le temps de mériter un gros contrat – mais aussi de se donner la chance de soulever la Coupe dans l’uniforme de son équipe d’enfance.
« C’est un Québécois, il aime ça ici et d’ici deux ans, le CH pourrait gagner la Coupe… »
Ce serait inhabituel, mais la qualité de l’alignement, qui est la source de ses soucis, pourrait le pousser à rester à Montréal pour tenter de ramener le graal au Québec.