Martin St-Louis et la théorie du hockey sans position

On le sait : Martin St-Louis aime le hockey et il en mange. Je ne sais pas s’il en mange autant que le collègue Marc-Olivier Cook, qui sait comment tous les gars de la LNH tapent leurs bâtons, mais bon.

Tout ça pour dire que même s’il est un jeune entraîneur dans la LNH (et en général), il a le hockey dans le sang. Ça se voit, quand il en parle, qu’il voit la game d’une façon différente.

Et aujourd’hui, il en a donné un autre exemple.

Ceux qui ont lu mon dernier papier ont vu que j’ai parlé de l’entraînement du CH, mais sans mettre les lignes en tant que tel. C’est parce que, comme hier, on ne sait pas vraiment qui joue exactement avec qui.

La question a été posée à Martin St-Louis et il a parlé de ce qu’il appelle le positionless hockey, soit le hockey sans position.

Tel que rapporté par TVA Sports, l’entraîneur du Canadien aime bien faire en sorte que ses joueurs se retrouvent partout sur la glace, question de simuler ce qui se passe de plus en plus dans les matchs.

Aux yeux de l’entraîneur du CH, le hockey se joue différemment d’avant. Il y a 20 ans, les positions étaient plus coulées dans le béton, mais en 2023, les gars bougent plus sur la glace.

Ça commence «standard» à la mise en jeu, mais après, ça bouge plus.

Évidemment, l’idée n’est pas de voir David Savard dans le bureau de Cole Caufield et de laisser le petit attaquant patiner par en arrière pour freiner les gros trios adverses, on s’entend.

Le but, c’est que les gars ne soient pas limités dans les concepts de jeu.

Rappelons que l’entraîneur parle de concepts au lieu de parler de son système de jeu pour que les joueurs soient libres. Il veut laisser les gars jouer, mais il veut qu’ils prévoient où ira la rondelle.

Martin St-Louis a un système, dans les faits, qui ressemble à ce que le Lightning a.

Il veut créer des situations où ses gars se retrouveront, le temps que l’autre équipe se replie comme il faut, en avantage numérique. Il ne veut pas parler d’une punition, mais bien de créer des situations dans lesquelles le Canadien est en plein contrôle parce que des joueurs adverses sont mal placés.

Oui, d’avoir un Martin St-Louis qui voit la game autrement derrière le banc, c’est intéressant.

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