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Martin St-Louis est trop émotif derrière le banc

De passage à l’émission On Jase, l’excellent Guy Boucher nous a parlé de Martin St-Louis et a dévoilé quelques informations très intéressantes au sujet des entraîneurs-chefs québécois.

Lorsque le Canadien a gagné contre les Blues de Saint-Louis, le nouvel instructeur a presque arraché le bras de Trevor Letowski. Ce n’est pas nouveau, les entraîneurs-chefs québécois ont toujours eu la réputation d’être émotifs.

Guy Boucher, qui faisait partie de cette liste, a reçu des ordres d’Équipe Canada de se calmer derrière le banc lorsqu’il coachait à l’international. C’est bien des fois être émotif, mais ailleurs qu’au Québec, c’est mal vu.

C’est assuré, Martin St-Louis ne sera jamais l’entraîneur-chef de Team Canada. Saisissez mon sarcasme ici… Il est encore beaucoup trop tôt pour juger, surtout qu’il en est à ses premiers pas dans la grande ligue derrière un banc et il se peut qu’il devienne un Claude Julien ou Dominique Ducharme. Or maybe not… Patrick Roy, Guy Boucher et Bob Hartley ne se sont jamais calmés, eux.

Parlant de Roy et Hartley, les partisans québécois les aiment beaucoup ces entraîneurs. Certains les désiraient/désirent à Montréal. St-Louis risque d’entrer dans cette catégorie-là bientôt (s’il ne l’est pas déjà).

Je n’ai pas la science exacte du « pourquoi » les Québécois sont plus émotifs et compétitifs, mais c’est comme ça, on est fait de même, j’imagine.

Pour revenir à St-Louis, oui il est émotif et oui il était heureux de son premier gain en LNH, mais il a raison de l’être. Le « capitaine du CH » est en train de réaliser un petit miracle avec une équipe, qui, avant son arrivée, n’allait nulle part.

Hier après-midi à l’Antichambre, les panélistes ont d’ailleurs vanté son travail et son système de jeu.

En gros, ils pensent que le nouveau style de jeu de l’équipe est favorable à Jeff Petry et Cole Caufield, entre autres. Ç’a été un peu plus difficile pour Petry au début, lors des premiers matchs, mais dans les deux derniers matchs, il est redevenu le Petry des beaux jours.

Caufield, lui, a récolté cinq points en autant de matchs et semble vraiment avoir retrouvé son jeu.

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