Mark Messier prétend avoir été arnaqué par une compagnie canadienne de cannabis

Le cannabis a été décriminalisé en 2018 au Canada. Depuis, tout semble bien se passer.

Des gens font (légalement, maintenant) des affaires d’or dans la production de cannabis, des investisseurs individuels ont engrangé de gros profits en achetant des titres en lien avec le pot, le gouvernement reçoit sa part de taxes en lien avec ce nouveau secteur économique et les problèmes de santé liés à la consommation de cannabis n’ont pas augmenté. Du moins, pas officiellement.

Le pot est tellement rendu important que la SQDC n’aura même pas à fermer ses portes à la fin du mois, étant considérée comme un service essentiel.

Bref, le pot est à la mode.

Mais l’histoire de cannabis qui fait jaser aujourd’hui implique un ancien joueur monument de la LNH. Mark Messier poursuit une compagnie albertaine nommée Destiny Bioscience pour 500 000 $.

Selon Messier, il aurait perdu 500 000 $ dans son aventure avec cette compagnie privée impliquée dans la génétique scientifique et la culture du cannabis. La compagnie aurait utilisé son nom et sa célébrité afin d’amasser des investissements de 30 millions $.

Le problème? La compagnie a déclaré faillite par la suite, avec des dettes de 42 millions $.

Messier avait accepté quelques mois auparavant de se lier à l’entreprise et d’en devenir l’ambassadeur. Son association avec Destiny Bioscience allait immédiatement apporter de la crédibilité à l’entreprise. Messier n’aurait pas reçu un seul sou pour cette implication…

Et il aurait aussi perdu les 400 000 $ qu’il avait investis dans la compagnie (actions à 1,25 $ chacune). On lui avait pourtant promis qu’il reverrait au minimum son investissement de départ.

Pour être plus précis, l’ancien joueur des Rangers poursuit non pas la société, qui est en faillite, mais son CEO Ed Moroz.

J’ignore si ses chances d’un jour revoir cet argent sont bonnes mais sincèrement, croire qu’un investissement en actions est garanti est un peu comme croire aux licornes. À moins d’avoir en main une contre-lettre signée par Ed Moroz mentionnant qu’il recevra de ce dernier au minimum sa mise de fonds si la compagnie connaît des difficultés, Mark Messier devra fort probablement dire adieu à ses 400 000 $ (et plus). Le monde des affaires est souvent sans pitié et plusieurs personnes – certaines connues, d’autres non – l’apprennent à la dure.

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