Le cannabis a été décriminalisé en 2018 au Canada. Depuis, tout semble bien se passer.
Des gens font (légalement, maintenant) des affaires d’or dans la production de cannabis, des investisseurs individuels ont engrangé de gros profits en achetant des titres en lien avec le pot, le gouvernement reçoit sa part de taxes en lien avec ce nouveau secteur économique et les problèmes de santé liés à la consommation de cannabis n’ont pas augmenté. Du moins, pas officiellement.
Le pot est tellement rendu important que la SQDC n’aura même pas à fermer ses portes à la fin du mois, étant considérée comme un service essentiel.
Bref, le pot est à la mode.
Mais l’histoire de cannabis qui fait jaser aujourd’hui implique un ancien joueur monument de la LNH. Mark Messier poursuit une compagnie albertaine nommée Destiny Bioscience pour 500 000 $.
New: Former New York Rangers All-Star Mark Messier alleges he lost a $500K investment in Alberta cannabis company Destiny Bioscience.
Messier says in a lawsuit vs Destiny CEO Ed Moroz that Destiny used his celebrity to raise $30M in funding.— Rick Westhead (@rwesthead) December 15, 2020
Selon Messier, il aurait perdu 500 000 $ dans son aventure avec cette compagnie privée impliquée dans la génétique scientifique et la culture du cannabis. La compagnie aurait utilisé son nom et sa célébrité afin d’amasser des investissements de 30 millions $.
Le problème? La compagnie a déclaré faillite par la suite, avec des dettes de 42 millions $.
Et il aurait aussi perdu les 400 000 $ qu’il avait investis dans la compagnie (actions à 1,25 $ chacune). On lui avait pourtant promis qu’il reverrait au minimum son investissement de départ.
While Destiny’s other investors may have taken their chances, Messier says he was given a personal guarantee he wouldn't lose money after his holding company Mar-Lyon USA Inc. bought 400K shares of Destiny for $1.25 apiece.
— Rick Westhead (@rwesthead) December 15, 2020
Pour être plus précis, l’ancien joueur des Rangers poursuit non pas la société, qui est en faillite, mais son CEO Ed Moroz.
J’ignore si ses chances d’un jour revoir cet argent sont bonnes mais sincèrement, croire qu’un investissement en actions est garanti est un peu comme croire aux licornes. À moins d’avoir en main une contre-lettre signée par Ed Moroz mentionnant qu’il recevra de ce dernier au minimum sa mise de fonds si la compagnie connaît des difficultés, Mark Messier devra fort probablement dire adieu à ses 400 000 $ (et plus). Le monde des affaires est souvent sans pitié et plusieurs personnes – certaines connues, d’autres non – l’apprennent à la dure.
Messier alleged Moroz agreed to give him a personal guarantee and pay Messier the difference between $750K and the value of 200K Destiny shares on Dec. 31, 2019.
[Meaning if value of Destiny shares fell to 0$, Messier would presumably have been paid $750K.)— Rick Westhead (@rwesthead) December 15, 2020