On est tous conscients que le Canadien de Montréal ne devrait pas danser lors du prochain printemps, et ce, pour une quatrième fois en cinq ans. Ça nous choque. Ça nous frustre. Ça nous distance de cette équipe. Mais on ne porte pas les bobettes de Marc Bergevin. C’est lui qui guide son équipe et il n’est pas le type de gestionnaire à écouter sa clientèle, ses partisans.
Malgré tout, on continue à lui lancer des suggestions, comme celle de Mario Tremblay, par exemple. Selon le Bleuet Bionique, Marc Bergevin doit tout faire pour voler le show lors du prochain encan puisque celui-ci se déroulera chez lui, à Montréal, au Centre Bell. Donc si je lis bien Tremblay, Bergevin ne doit rien faire en février, sauf peut-être échanger Nate Thompson et/ou Ilya Kovalchuk. Il doit conserver des éléments, comme Jeff Petry et Tomas Tatar pour le mois de juin afin de les échanger sur le plancher du Centre Bell.
Voler un spectacle pour ajouter des choix premiers tours, c’est d’ailleurs une excellente cuvée cette année, afin d’ajouter du futur de talent à son organigramme. Cette solution-là n’est pas mauvaise, mais puisque le reset est amorcé depuis 2018, ce serait surprenant que Bergevin fasse un autre pas vers l’arrière. Le Canadien s’est donné une fenêtre de trois ans… puis Cole Caufield et Alexander Romanov pourront démontrer s’ils ont l’étoffe pour devenir des vedettes l’an prochain, ce qui est somme toute positif dans les circonstances.
J’avoue que ce serait cool d’apercevoir Marc Bergevin et sa troupe grimper à trois ou quatre reprises sur la scène lors de la première ronde de l’encan 2020, mais dites-vous que ce serait fort surprenant. Attendez-vous plutôt à analyser le même portrait, incluant Kovalchuk, qui signera un nouveau pacte avec le Canadien de Montréal. C’est mon feeling. Le Canadien évoquera les blessures, la tenue inconstante de Carey Price en début de saison afin de justifier sa saison 2019-20.