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Lock-out à l’horizon ou une solide poignée de main?

Les saisons 2004-05 et 2012-13 ont une chose en commune : deux saisons paralysées par un lock-out. La première, l’entièreté de la saison a été flushée… l’autre (12-13) a offert un calendrier de 48 rencontres, où les Blackhawks de Chicago ont soulevé la coupe argentée. Pourquoi ramener ça sur la table tout bonnement comme ça? Parce qu’en septembre prochain, on ouvrira les livres… Gary Bettman et son groupe contre l’Association des joueurs. Une lutte afin d’éviter un autre lock-out. Qui gagnera? Idéalement, le souhait demeure de se serrer la pince et les deux clans semblent sur la même page à cet effet.

On ne veut pas de lock-out en 2020-21, OK?
(Crédit: YouTube)

Ce que l’on souhaite éperdument, c’est de jaser au sujet de la longueur des contrats, qui aux yeux de plusieurs, est dérisoire. Sept ou huit ans, c’est beaucoup trop. Entre trois et cinq, c’est parfait et plus logique, surtout lorsqu’un joueur a 32 ans. Les discussions en coulisses se portent à ravir, ce qui est positif aux yeux des exécutifs puisque personne n’a envie de vivre un autre conflit enfantin en vue de la saison 2020-21.

Selon ce que rapporte John Shannon de Sportsnet, la mission impossible des deux clans est d’arriver en septembre, négocier, se serrer la main et poursuivre dans la bonne voie. Shannon a été sans équivoque à ce sujet et selon ses dires, un deal sera couronné. Depuis le dernier conflit de travail, les deux clans semblent avancer au même rythme et se « tenir » un peu plus solidement, ce qui porte à croire que la chicane sera évitée l’automne prochain. Le site RDT a rapporté les propos de Shannon à ce sujet :

«Il n’y aura pas d’arrêt de travail. Il n’y aura pas de lock-out. Les deux partis ont fait du trop bon travail lors de l’ancienne convention collective. On parle ici d’ajustements qui bénéficieront les deux côtés. Les présidents seront heureux à l’idée d’avoir cette nouvelle convention collective, mais ils réalisent que, pour avoir un terrain d’entente harmonieux avec les joueurs, ils devront en donner un petit peu et vice-versa.»

Donc, gardons le cap et prions les Dieux du hockey : on ne veut pas de lock-out à nouveau.

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