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L’impact des « kids » est la nouvelle réalité de la LNH | À quand le trophée Wayne Gretzky?

Bon samedi après-midi chers lecteurs.

Les séries éliminatoires tirent déjà à leur fin et j’avais envie d’aborder un sujet avec vous aujourd’hui.

Depuis déjà quelques années, la gestion des équipes a énormément changé et les équipes n’ont eu d’autres choix que de s’ajuster à l’instauration du plafond salarial. C’était en 2004.

Depuis, la gestion d’une équipe n’est plus du tout la même et je dois vous avouer que j’apprécie énormément cette nouvelle réalité. Terminé, les équipes qui trichent et qui s’achètent des championnats!

Aujourd’hui, votre staff hockey doit être extrêmement allumé et doit prendre le temps de réfléchir à ses différentes possibilités. Est-ce qu’on bâtit par le repêchage? Est-ce qu’on tente de trouver des perles à faible prix? Est-ce qu’on mise sur un noyau qui nous coûte cher, mais qui nous rapportera à court, moyen et à long terme?

Il n’y a pas de systèmes infaillibles. La preuve, les Hawks et les Kings ont été rapidement éliminés cette année. Pourquoi? Parce que la game change encore!

Les équipes de l’Ouest ont dû s’ajuster aux puissants Red Wings de Detroit à l’époque et par cet ajustement, elles sont devenues des puissances elles aussi. Je parle évidemment des Kings et des Hawks qui ont remporté pratiquement toutes les Coupes Stanley depuis 6 ans. Depuis, c’est les autres formations qui ont dû s’ajuster à elles et maintenant, les rôles sont inversés et c’est les Hawks et les Kings qui devront rebâtir pour battre les Sharks et les Blues dans le futur. J’en parlais avec mon chum Moe hier soir, le hockey est en santé et c’est incroyable de constater la parité qui existe entre les formations. Je trouvais que les séries de l’an passé avaient été solides, mais je dois vous avouer que celles de cette année sont les meilleures depuis belle lurette.

L’un des principaux points d’impact de cette évolution, c’est l’impact qu’ont les jeunes sur leur formation. Depuis quelques années, les jeunes arrivent dans la LNH et sont immédiatement prêts à occuper un grand rôle. Ils compétitionnent et font en sorte que tous les autres doivent suivre le pas. Si t’es un vétéran, tu n’acceptes pas qu’un « kiddo » te pousse dans l’cul pour te voler ton spot. De façon logique, tu vas en faire plus pour garder ta place.

Logan Couture a 27 ans, Jamie Benn a 26 ans, Vladimir Tarasenko a 24 ans, Colin Wilson a 26 ans, Tyler Johnson a 25 ans, Phil Kessel a 28 ans et Robby Fabbri a 20 ans. C’est donc dire qu’en séries éliminatoires, actuellement, 7 des 10 meilleurs marqueurs sont âgés de moins de 30 ans.

De façon logique, on pourrait affirmer que la moyenne d’âge d’un joueur d’impact aujourd’hui serait située entre 24 et 27 ans. Et c’est logique…

Un joueur arrive dans la LNH en moyenne entre 19 et 22 ans. Il y a évidemment des exceptions, mais en général, la norme c’est ça. Le joueur qui arrive à 19 ans dans la LNH a tout de même 5 ou 6 saisons dans le corps avant d’avoir un impact incalculable sur sa formation. Logan Couture par exemple, il a suivi le parcours « standard » et le voici au tout premier rang des marqueurs de la LNH lors des présentes séries.

Maintenant, les équipes repêchent de façon différente. Aujourd’hui, on tente de cogner des coups de circuit. On repêche des joueurs en se disant : « Peut-il jouer avec nous dès l’an prochain? »

Personnellement, je n’opterais pas pour cette optique.

Pourquoi?

Puisque j’aimerais que mon « kid » puisse vivre des choses avant de se joindre à mon équipe pro. J’aimerais le voir gagner une Coupe Memorial au niveau junior, le voir représenter son pays aux différents championnats internationaux, bref j’aimerais le voir briller à tous les niveaux avant de lui donner la chance de briller chez nous.

Je n’en veux pas aux formations d’amener les jeunes de 18 ans dans la LNH puisque certains d’entre eux sont vraiment prêts à jouer à ce niveau, mais je crois que de permettre aux jeunes d’être des jeunes est aussi important.

« Let kids be kids! »

Colin White est l’un des plus beaux espoirs de la LNH, il a été sélectionné en première ronde par les Sénateurs l’an dernier et c’est selon moi, le vol de ce repêchage. Bref, Colin White est un joueur extraordinaire et est extrêmement complet sur 200 pieds. Il sera, selon mon humble avis, le Jonathan Toews des Sénateurs dans le futur. Le natif de Hangover dans le Mass. a disputé sa première saison à Boston College cette année et a décidé d’y retourner pour une deuxième l’an prochain. Sage décision. Colin White a le luxe de jouer chez lui pour une des universités les plus solides aux États-Unis et aura la chance de remporter le Championnat national l’an prochain avec les Eagles. White aurait pu amorcer sa carrière professionnelle dès l’an prochain chez les Sénateurs. Un rôle de 3e ou de 4e centre pour commencer, le temps d’apprendre son travail dans un climat sans trop de pression. Plutôt, Colin White a décidé de « gagner » dans un niveau inférieur et surtout, il a pris la décision de « dominer » dans une ligue inférieure. Lorsque White s’amènera chez les Sénateurs par la suite, il amorcera le match numéro 1 de la saison régulière au centre d’un deuxième trio. En plus de camper un rôle supérieur, son niveau de confiance sera beaucoup plus élevé et il aura vécu une plus grande expérience avant de se dire prêt pour la LNH.

https://www.youtube.com/watch?v=lSmOsSpFhA8

Ma philosophie à moi c’est ça et curieusement, lorsque je regarde les équipes restantes en séries, je crois sans me tromper qu’il s’agit de la leur aussi.

Les 4 formations encore en lisse ont bâti leur noyau autour du repêchage et du développement. Il y a eu des transactions oui, c’est normal, mais en général, les équipes ont grandi avec un noyau qui a été développé et qui a fini par arriver à maturité.

Chez le Lightning, Steve Yzerman a amené la mentalité des Red Wings et de Kenny Holland avec lui à Tampa Bay. Les joueurs d’impact de la formation ont passé par la Ligue américaine et ont « vécu » des choses avant de les voir avec le Lightning. Le parcours de Jonathan Drouin n’a pas été le moins sinueux, mais voyez le résultat aujourd’hui… Drouin a soif!

Parlant du Lightning, c’est tout de même incroyable de réaliser que le premier trio de l’équipe ne gagne que 7.3 M. Palat et Johnson en gagnent 3.3 tandis que Kucherov en gagne seulement 700 000. Lorsqu’on vous dit que les dirigeants d’aujourd’hui doivent savoir flairer les « bonnes affaires » et bien, vous en avez le parfait exemple.

Moyenne d’âge en séries :

Sharks de San Jose : 27,76
Penguins de Pittsburgh : 27,18
Blues de St-Louis : 27,13
Lightning de Tampa Bay : 26,24

Il n’y a pas une énorme différence entre les premières et les dernières au niveau de l’âge, mais il y en a quand même une. Si on sépare la LNH en 3 tiers, les Sharks sont dans le premier tiers, les Penguins et les Blues sont dans le deuxième et le Lightning se trouve dans le 3e et dernier tiers. Les Sharks se retrouvent au 6e rang pour les équipes les plus âgées et devant eux, les Rangers, les Panthers, les Red Wings, les Kings et les Hawks qui ont vu leurs séries prendre fin très rapidement. Les Sharks ont un noyau relativement vieux, mais ont plusieurs jeunes qui viennent balancer le tout, la force de leur formation à mon humble avis.

Je crois fermement que le succès d’une formation passe par le succès que vont avoir les jeunes joueurs de l’organisation. Selon moi, l’impact de ces « kids » doit être vu comme un bonus et non comme une nécessité. Les Sharks ont bien ciblé leur succès et ont décidé de dépendre des succès de leurs vétérans tout en se laissant surprendre par le succès de leurs plus jeunes joueurs. Chez le Lightning, c’est un peu différent alors qu’on se base sur le succès de nos jeunes joueurs en se laissant surprendre par le succès de nos vétérans. Je ne pourrais vous dire laquelle des deux formules est la meilleure, mais j’ai tendance à croire que les deux formules sont gagnantes.

Bref, le hockey a changé et toute cette belle évolution est extrêmement belle à voir évoluer.

Mes amis, le hockey est en santé plus qu’il ne l’a jamais été!

Wayne Gretzky mérite d’avoir son trophée!

Quand j’étais petit, j’étais aveuglé par les buts. Il fallait que j’en compte un maximum pour plaire à mes amis et à mes parents. C’était vraiment « cool » de compter des buts. Pourtant, en vieillissant, j’ai réalisé que ça l’était beaucoup plus d’en préparer.

Les joueurs qui attirent le plus mon attention dans le hockey d’aujourd’hui sont les fabricants de jeu. J’aime regarder les joueurs comme Jack Eichel, Nicklas Backstrom, Ryan Getzlaf, Joe Thornton et Patrick Kane qui semblent totalement absorbés par le fait d’être en mesure de trouver l’axe de passe parfaite pour faire marquer un coéquipier. Lorsque l’option se présente, ces joueurs vont prendre le tir, mais leur première option est toujours celle de passer.

Passer est un art qui semble encore bouder par les grands penseurs du hockey et personnellement, je vous avoue ne rien comprendre. On récompense depuis la saison 1998-99, le meilleur buteur de la LNH. Chaque année, on peut suivre cette fabuleuse course parfois très spectaculaire pour l’obtention du trophée Maurice Richard.

Mais…

On ne récompense pas le meilleur passeur…

Pourquoi hen?

Expliquez-moi dont pourquoi on n’est pas en mesure de réfléchir à cette question et d’en venir à une conclusion qui semble tellement, mais tellement logique…

On récompense le joueur le plus gentilhomme, le meilleur attaquant défensif, le meilleur défenseur, le meilleur entraineur, le meilleur leader, mais on ne récompense pas le meilleur « fucking » passeur?

Come on!

Cette année, Erik Karlsson a récolté 66 mentions d’aide en 82 parties. Et vous êtes en train de me dire qu’il n’y a pas de trophée pour ça?

Joe Thornton est considéré comme l’un des meilleurs passeurs de sa génération et il n’a jamais gagné de trophée pour ça.

Tout le monde ne parle que des buts que marque Alex Ovechkin, mais les passes elles? Elles viennent d’où?

Pour moi, il s’agit d’une totale aberration et je crois que nous sommes arrivés à un moment dans l’histoire où il faudra offrir un trophée au meilleur passeur de la LNH.

Le trophée Wayne Gretzky!

Gretzky est le meilleur joueur de l’histoire de la LNH, il est devenu l’icône du hockey, il a « inventé » le hockey en Californie, il possède pratiquement tous les records offensifs de la LNH et a gravé son nom à maintes reprises sur la Coupe Stanley.

Wayne Gretzky mérite d’avoir un trophée à son nom puisque même si je vous un respect immense à Monsieur Richard et bien, force est d’admettre que le 99 a eu plus d’impact au niveau général. Sans vouloir comparer, mon point est que les deux méritent d’avoir leur trophée et que Gretzky a clairement été le meilleur fabricant de jeu de l’histoire du hockey.

Monsieur Bettman, vous attendez quoi pour nous offrir ce merveilleux trophée?

En rafale

  • On ne pourra jamais dire que les Oilers ne possèdent pas un bel humour!

  • Des nouvelles de Ben Bishop…

  • Laine continue d’en mettre plein la vue!

  • Connor, Connor, Connor!

  • Hunter aura papa dans sa chambre!

  • Petit clin d’oeil au Tricolore?

  • Intéressant…

  • Le match est bon mon Mike?

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