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L’homosexualité au hockey : Georges Laraque en parle

Corde sensible est un podcast animé par Marie-Ève Tremblay, puis lors de son dernier enregistrement, Georges Laraque était son invité. Le sujet du jour : L’homosexualité au hockey. Un sujet, même en 2018, qui est tabou dans un vestiaire de hockey. Les athlètes ont peur de s’affirmer, de faire rire d’eux par des joueurs ou des dirigeants de la vieille école. Bref, dans la Ligue nationale, aucun joueur ne s’est affiché comme homosexuel (avant ou après). Ce n’est pas tout le monde qui peut gérer cela, comme joueur.

Parlant de mentalité préhistorique, imaginez si les citations du film Slap Shot se retrouvaient dans un film de hockey d’aujourd’hui, ça ne passerait plus. On y présente des extraits du film culte de Slap Shot, où plusieurs liners homosexuels s’y retrouvent. Des propos qui ne passeront plus aujourd’hui.

Entre le mot tapette et nègre, c’est quoi la différence? – Laraque

Jadis, les joueurs utilisaient les mots de Slap Shot, mais aujourd’hui, il y a des suspensions et des amendes à ceux qui font ce genre de trashtalk. Laraque, impliqué dans la culture homosexuelle, est vraiment interpellé par ce type d’intimidation. Puis, pour ceux qui croient encore que Laraque est un gros dur, sachez que c’est tout l’inverse : Il n’a jamais aimé ça se battre.

Laraque a d’ailleurs souligné que même comme joueur, il participait au défilé gay. Il n’a jamais eu peur de l’opinion publique… puis le concours de drag-queen, il l’aurait fait même comme joueur également.

Revenons sur l’homosexualité… Laraque a cité qu’un joueur qui est coté comme un premier choix, et qui indique qu’il est gay, risque de chuter de quelques échelons. C’est aussi cave que ça ce monde de testostérone. Les joueurs craignent donc de faire un coming-out.

Au final, Laraque garantit qu’il y a des joueurs de la LNH qui sont gay. D’ailleurs, par pure coïncidence, à l’hôtel, il a vu l’un de ses anciens coéquipiers embrasser son amoureux. Ce joueur en question était un excellent joueur, avec beaucoup de caractère, qui aurait pu composer avec cette pression. Sans le crier sur les toits, lorsqu’on lui parlait de son homosexualité, il ne se cachait pas et était très à l’aise.

Merci, Georges, pour ces confidences.

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