Qu’on soit déçu que le Canadien ne se soit pas classé pour les éliminatoires de cette année, c’est tout à fait normal, surtout qu’en 2018, les amateurs de l’équipe n’ont pas eu de printemps non plus. Néanmoins, plusieurs choses positives ont fait surface pendant la campagne 2018-19, et ça ne doit pas être lancé aux oubliettes. À 5 contre 5, avec 188 buts, ce groupe figurait parmi les cinq meilleurs du circuit Bettman.
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La transition rapide de la défense vers l’attaque, une stratégie directement sortie du coco de Dominique Ducharme, a changé la donne et les forces des joueurs étaient utilisées au maximum. Par contre, si les joueurs sortaient un tantinet du plan de match, le château de cartes devenait rapidement chambranlant. L’équipe s’effondrait alors puisque des facettes importantes ne tournaient pas chez le Canadien. Ce qui les a privés d’une entrée en séries, selon moi.
Des résultats qui nous ont surpris, mais des lacunes flagrantes qui nous ont choqués. Cependant, pour que cette équipe figure parmi les aspirantes en 2019-20, seulement quelques éléments clés devront être «réglés» : un défenseur gaucher pour venir appuyer Jeff Petry et Shea Weber. Selon Marc Dumont, le prix sera certes coûteux, mais au bout du compte, ce sera rentable pour le Tricolore.
Comme on le sait déjà, ça prendrait également un gardien auxiliaire pouvant seconder Carey Price en plus d’un joueur élite. T’sais, un gros talent brut qui peut prendre à lui seul le contrôle d’une rencontre, comme peuvent le faire les Alex Ovechkin de ce monde. Jonathan Drouin déborde de talent, il est très bon, mais il ne figure pas parmi l’élite du circuit.
Bref, on a beau étaler les clés, mais ça reste Marc Bergevin qui pilote le bolide.