Les Oilers feraient-ils mieux d’abandonner?

Catastrophe.

Voilà le mot que j’emploierais pour qualifier la première moitié de saison des Oilers d’Edmonton. Alors qu’on prédisait déjà une première Coupe Stanley à Connor McDavid, son équipe s’est complètement écroulée et ne gagne plus de façon constante.

Plus tôt au courant de la saison, on aurait pu parler du potentiel d’un retour… Mais aujourd’hui, ce scénario est invraisemblable.

La situation des hommes de Todd McLellan est pire que celle du Canadien. Présentement classés à l’avant-dernier rang de l’Association de l’Ouest, les Oilers sont à cinq points d’une place en séries… mais ils n’ont que 12.7% de chances d’accomplir l’impossible.

En théorie, l’équipe devrait faire une croix sur les séries éliminatoires, même s’ils vont probablement continuer d’essayer de gagner. Tout est possible, avec Connor McDavid. 

C’est là que ma réflexion rentre en jeu.

On peut s’entendre que les chances sont très bonnes qu’on doive mettre une croix sur les séries éliminatoires… mais que les Oilers tenteront tout de même d’ajouter du talent à leur formation pour sauver leur saison.

Mais s’entêter à gagner est probablement la pire attitude à adopter, dans la position où se trouve l’équipe.

Les Oilers devraient plutôt abandonner. Et tant qu’à faire, vendre. Et tant qu’à faire, ne pas avoir peur du bas du classement.

Parce que là-bas se trouve un joueur d’exception qui pourrait rendre de grands services aux Oilers : Rasmus Dahlin.

Évidemment, cette réflexion vient à un très mauvais moment, alors que les Oilers sont un peu de retour sur la bonne voie (trois victoires consécutives), mais elle mérite d’être faite, selon moi.

Dans la mesure où faire les séries deviendra une option très invraisemblable, tandis que la science imparfaite de la loterie donnera une certaine chance aux Oilers de mettre la main sur un bon choix au repêchage (peut-être même le premier), il devient intéressant de choisir la voie à prendre.

Évidemment, Peter Chiarelli ne doit pas commencer à se débarrasser de joueurs en retour de choix au repêchage… Seulement, il devrait voir le bon côté des choses et se rendre compte que cette saison de misère est synonyme de choix de qualité… et que ce choix de qualité pourrait combler un trou important, à la ligne bleue. Un trou qui sera extrêmement dur à combler sur le marché des transactions (et des agents libres).

Les partisans ont eu un aperçu de ce qui peut être fait, l’an dernier… La bonne attitude à adopter serait d’entrevoir la sélection de Rasmus Dahlin comme la pièce manquante à une équipe qui peut se battre pour la Coupe Stanley dès l’an prochain.

La médiocrité des Sabres et des Coyotes sera dure à atteindre… mais quelques défaites et les Oilers se retrouveraient dans le bottom-3 de la Ligue. 

Évidemment, glisser un peu plus n’assurera rien à l’équipe, alors que la nouvelle formule peut avantager, mais aussi faire glisser de trois rangs une équipe.

Mais ça vaut le coup d’essayer, vous ne trouvez pas?

Adam Boqvist serait un beau prix de consolation, si Dahlin part sous d’autres cieux.

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