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Les ligues sportives canado-américaines devront s’adapter aux décisions de Donald Trump

Afin de contrer les effets de la COVID-19, chaque pays a ses propres manières de faire. Certains sont plus stricts (comme le Canada, par exemple) dans leurs méthodes, d’autres pensent… différement.

Par exemple? Aux États-Unis, le coronavirus prend de l’expansion beaucoup plus rapidement qu’au Canada. Pourquoi? Notamment parce que les règles sont plus strictes.

Quand on regarde Donald Trump aller, il est facile de voir que ses priorités sont ailleurs. Pour lui, relancer l’économie est ce qui a de plus important pour l’instant. Ici, d’un autre côté, les gens sont moins à risque de mourir.

Le problème? Le virus n’a pas de frontière, lui.

Cela fait en sorte que les gouvernements d’ici devront prendre des décisions en ce sens, mais c’est aussi vrai pour les ligues sportives qui évoluent des deux côtés de la frontière. Que faire si les États-Unis, faisant fi des règles sanitaires, décident de recommencer à organiser des événements avant le Canada? Comment des ligues majoritairement américaines (LNH, MLB, NBA ou MLS) pourront décider d’organiser leur horaire?

La question se pose.

Dès le 12 avril, des décisions importantes seront prises par le président américain afin de relancer l’économie de son pays.

Sans vouloir mettre des mots dans la bouche de personne, on sait que Gary Bettman veut jouer le plus rapidement possible. Voilà pourquoi il a choisi de repousser les activités de fin de saison de la LNH, incluant le draft à Montréal.

Et dans l’optique d’avoir le plus de matchs (et de revenus) possibles, les équipes éliminées pourraient même jouer des matchs pour le premier choix.

Des décisions devront donc être prises du côté canadien si jamais les dirigeants de l’autre côté de la frontière veulent agir en ne pensant qu’à l’argent. Est-ce qu’une décision comme celle du Jokerit d’Helsinki, qui a choisi de ne pas participer aux séries malgré la continuité des activités de la KHL à l’époque, pourrait survenir au Canada?

Il est encore trop tôt pour le dire, mais il faut commencer à y penser.

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