Les Islanders choisiront leur DG avant d’embaucher un président (peut-être Shanahan)

J’ai relu ce tweet de David Pagnotta quelques fois. Je n’étais pas certain d’avoir bien compris ce que j’avais lu.

« Les Islanders choisiront bientôt un nouveau DG. Je crois que c’est tout près d’être fait et qu’une décision est à l’horizon. Mathieu Darche demeure un candidat au sommet, et Marc Bergevin est toujours dans le mix. L’objectif est d’embaucher un DG, et de partir de là (Shanahan?). »

Je comprends essentiellement que les Islanders – qui ont demandé la permission de parler à Brendan Shanahan, cette semaine – embaucheront un directeur général AVANT de réfléchir à autre chose, soit un président / président des opérations hockey.

C’est donc dire qu’une organisation garde potentiellement son entraîneur-chef, embauche un directeur général, et pensera APRÈS à embaucher un boss à leur nouveau DG?

Mettons que c’est peu commun et complètement à l’envers de la stratégie habituelle.

Normalement, on part d’en haut en descendant : le président des opérations hockey choisit son homme pour le siège de DG, comme Jeff Gorton l’a fait à Montréal avec Kent Hughes, qui a quant à lui choisi Martin St-Louis pour être l’entraîneur-chef du club.

Non seulement ça… Ça défie un peu la hiérarchie d’un état-major contemporain, et le rôle habituel qu’on donne à un haut-placé dans le département des opérations hockey : le président concocte une vision, et le DG exécute sur le terrain.

Bref. 

Mathieu Darche et Marc Bergevin, deux hommes que Brendan Shanahan avait interviewé avant d’embaucher Brad Treliving, seraient vraisemblablement les deux finalistes pour ce poste. Sans qu’il soit embauché en premier, peut-être connaîtrait-on déjà son opinion des deux candidats, chez les Islanders?

Il faut également noter que c’est rarement un DG qui décide de la vision d’une équipe, bien qu’il puisse en vendre une à ses patrons. Quand ce n’est pas le président, c’est le propriétaire – qui était la même personne, à Montréal, quand Marc Bergevin était en poste : Geoff Molson.

Bien que ce n’est pas commun, comme façon de faire les choses, il ne faut pas non plus exagérer : ça ne change pas non plus énormément la donne.

En Rafale

– KK est laissé de côté et Renaud Lavoie fait le tour de ses stats…

– Cup or bust, à Edmonton.

– Cayden Primeau n’était pas particulièrement heureux de son match.

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