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Les dirigeants de la LNH ont cerné la façon dont Kent Hughes gère ses transactions

Il y a deux ans, soit lors de la saison 2021-2022, ça a brassé chez le Canadien. Marc Bergevin a été remplacé par Jeff Gorton et Kent Hughes tandis que Dominique Ducharme a perdu son emploi au profit de Martin St-Louis.

Demain, cela fera d’ailleurs deux ans que l’ancienne gloire du Lightning est en poste… ce qui ne l’empêche pas d’être – déjà – dans le top-10 des entraîneurs avec le plus d’expérience comme pilote en chef au sein de leur organisation actuelle.

Mais bon. Tout ça pour dire qu’ultimement, depuis deux ans, on découvre comment Martin St-Louis et Kent Hughes travaillent.

On savait comment Jeff Gorton fonctionnait comme dirigeant, lui qui n’en est pas à son premier barbecue… mais Hughes et MSL étaient respectivement un agent et un joueur à la retraite avant de débarquer en ville.

En deux ans, on a saisi des tendances chez les deux hommes. Et si nous on l’a fait, vous pouvez penser que les dirigeants à travers la Ligue nationale l’ont aussi fait, bien entendu.

Comme le rapporte Elliotte Friedman dans son plus récent 32 Thoughts, une tendance a été établie sur Hughes : pendant la reconstruction du Canadien, il décide d’un prix pour échanger ses joueurs et il attend qu’une autre équipe lui offre ce qu’il veut.

Pas plus compliqué que ça.

Évidemment, cela peut avoir l’air «normal» pour un DG, mais ce n’est pas tout le monde qui a sa patience. Résultat? S’il n’a pas son prix, il ne bougera pas.

On a remarqué que la direction actuelle du CH cherche souvent à maximiser la valeur de ses joueurs et déteste perdre des gars au ballottage. Cela s’inscrit, à mes yeux, un peu dans la même mentalité.

Quand il a son prix, comme avec Sean Monahan, le DG peut bouger rapidement. Mais on a vu avec Jeff Petry ou Joel Edmundson qu’il peut aussi attendre un peu afin d’avoir ce qu’il veut. Et on le voit présentement dans un dossier comme celui de Jake Allen.

Quand il est arrivé en poste à Montréal, Hughes devait se définir comme dirigeant. Il a choisi de le faire en tant que gars qui ne veut pas s’en faire passer une petite vite.

Ceci étant dit, en ce moment, rien ne presse et il a le temps. Est-ce que ce sera encore la même chose quand il sera un DG qui cherchera à acheter à la date limite et que le temps jouera contre lui?

La réponse dans quelques années, j’imagine.

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