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Les Canucks chercheraient à échanger Jake Virtanen

Jake Virtanen était voué à un bel avenir dans la LNH.

Sélectionné au 6e échelon overall en 2014 après avoir connu une saison d’un point par match et 100 minutes de pénalités dans la WHL, il est parvenu à percer la formation des Canucks un an plus tard (alors qu’il venait tout juste de célébrer son 19e anniversaire de naissance).

Il a connu un bon début de saison, avant d’aller représenter le Canada au Mondiaux U20 durant le temps des fêtes. Le Canada a été éliminé en quarts de finale cette année-là. Depuis, disons que Virtanen tourne un peu en rond.

Il a disputé 65 de ses 75 rencontres dans la Ligue Américaine la saison suivante… ne récoltant que 19 points et affichant un différentiel de moins-11.

Il a ensuite obtenu 20 et 25 points lors des saisons 2017-18 et 2018-19, tout ça en 70 et 75 matchs (respectivement). Bref, l’ailier droit de 23 ans des Canucks ne casse rien et il ne comble clairement les attentes placées envers lui.

En juin dernier, Jim Benning aurait offert Virtanen et son choix de première ronde à Joe Sakic en retour de Tyson Barrie. Sakic a préféré attendre et compléter une transaction impliquant plutôt Nazem Kadri.

Virtanen a atteint le fond du baril lorsqu’il a vu coach Travis Green le placer dans le Groupe C lors de l’ouverture du camp d’entraînement. Green souhaitait fouetter/réveiller Virtanen

Il faut dire que Jake Virtanen ne semblait pas du tout avoir impressionné quiconque durant les examens physiques de la veille. Et disons qu’il a eu beaucoup de difficultés à passer à travers la première journée du camp!

Voilà que Todd Bertuzzi, un ancien Canuck, a osé parlé de Virtanen sur les ondes de Sportsnet 650 hier. Bertuzzi reconnaît que Virtanen est rapide, physique, difficile à affronter (lorsqu’il est concentré) et efficace en entrée de zone, mais qu’il doit aussi apprendre à mieux jouer sans la rondelle et face aux meilleurs joueurs de la ligue.

« Tu ne veux pas échanger Virtanen car il pourrait connaître du succès ailleurs. Mais son manque de constance rend le coach fou! J’espère qu’il le comprendra. Je veux qu’il le comprenne. Mais puisqu’il ne semble pas vouloir le comprendre après autant de temps, il faut se demander s’il souhaite vraiment être ici. Je ne peux pas répondre à sa place, mais tout indique que c’est devenu trop difficile pour lui de jouer dans sa ville natale. » – Bertuzzi

Virtanen est originaire de Langley, une ville situé à une quarantaine de kilomètres du centre-ville de Vancouver.

Comme quoi il n’y a pas que les Québécois qui trouvent parfois ça difficile de jouer dans leur ville natale. Plusieurs joueurs canadiens le ressentent.

Pendant ce temps, des gars comme Jordie Benn et John Tavares retournent jouer chez eux, eux…

Chris Johnston a confié il y a quelques heures qu’il s’attend à voir Virtanen être échangé (un vs un) contre un joueur qui a aussi besoin d’un changement d’air.

Virtanen, qui écoule présentement la dernière année de son contrat de transition (cap hit de 1,25 million $), intéresse-t-il un autre DG? Chose certaine, personne ne va se déshabiller pour mettre la main sur ses services.

Son histoire ressemble vraiment à celle de Nikita Scherbak… s’il était né à Trois-Rivières et qu’on lui avait fait un peu plus confiance. Mais la fin risque malheureusement d’être la même…

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