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L’embauche de Marie-Philip Poulin est saluée d’un peu partout dans le monde du hockey

Ce matin, le Canadien a annoncé qu’il avait embauché Marie-Philip Poulin à titre de consultante au développement des joueurs. Son emploi, bien qu’à temps partiel, lui permettra de se mettre les pieds dans l’environnement de la LNH et d’aider les jeunes espoirs du CH.

La principale intéressée a d’ailleurs voulu remercier l’organisation via Twitter plus tôt ce soir.

Encore là, même s’il ne faut pas s’attendre à ce qu’elle amène des résultats du jour au lendemain, il n’en demeure pas moins que le CH a fait l’acquisition d’une femme de hockey de qualité qui aura la chance d’apprendre au cours des prochains mois (et, idéalement, des prochaines années) avant de considérer un poste à temps plein.

Après tout, il n’y a pas de plafond salarial pour ce qui est du personnel hockey d’une équipe, donc l’important, c’est d’ajouter le plus de talent possible au niveau de la direction du club. Et en embauchant Marie-Philip Poulin, c’est ce qu’a fait le Canadien.

Et visiblement, l’embauche n’est pas saluée qu’à Montréal : elle l’est un peu partout au sein du monde du hockey. Patrice Bergeron l’a fait à Hockey 360 plus tôt ce soir…

Sarah Fillier, qui a eu la chance de jouer et de connaître Poulin dans les dernières années, l’a fait en entrevue avec Athlétique Montréal

Et les joueurs du Rocket (en plus du frère de Marie-Philip) ont fait de même, comme on peut le lire dans cet article de La Presse.

En lisant et en entendant tous ces témoignages, il y a quelque chose qui ressort : Marie-Philip Poulin est perçue comme une excellente tête de hockey qui a la tête de l’emploi au sein d’une équipe de direction dans la LNH. Elle « comprend la game », elle est une « bonne personne » et, pour reprendre les mots de Tobie Paquette-Bisson, elle est une « légende ».

Non, elle n’a pas été engagée seulement parce qu’elle est une femme. Elle a été engagée parce qu’elle est une excellente tête de hockey et qu’elle était la bonne personne pour aider le CH à aller de l’avant, that’s it.

Celle qui affirme vouloir se diriger vers le coaching après sa carrière de joueuse aura l’occasion d’en apprendre un peu sur le métier durant son passage dans l’organisation du Canadien. Elle aura l’occasion de côtoyer les joueurs (surtout les espoirs) de l’équipe et elle pourra également être en contact avec le personnel d’entraîneurs de l’équipe, dont Martin St-Louis (qui est lui aussi en mode apprentissage, doit-on le rappeler).

Évidemment, à court terme, Marie-Philip Poulin se concentrera sur sa carrière de joueuse, ce qui fait en sorte qu’on ne la verra pas derrière le banc de l’équipe. Cependant, je lance ceci dans l’univers ce soir : est-ce qu’on pourrait la voir derrière le banc du CH après les Jeux olympiques de 2026?

C’est dans un bon moment, certes, mais elle aura eu le temps d’apprendre les rouages du métier et, une fois ses patins accrochés, peut-être bien qu’elle aura une telle offre sur la table…

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