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L’échange de P.K. Subban : une énorme bourde qui continue de faire jaser

Si l’on demande aux partisans du Tricolore le point fort des dernières années, nombreux sont ceux qui pointeront la transaction qui a envoyé P.K. Subban à Nashville.

Ce débat a continué d’être d’actualité pendant un bon bout de temps, au courant de la première saison suivant l’échange. Pour ce qui est des opinions, suite à la Finale à laquelle les Prédateurs et P.K. ont participé, ce dernier a sans aucun doute obtenu l’avantage sur Shea Weber.

Même si Weber a connu une saison très respectable, la vitesse et l’intensité de P.K. sont incomparables et continuent de rendre nostalgique la foule de Montréal.

Depuis quelques jours, alors que le Canadien connaît l’un des débuts de saison les plus atroces de son histoire, cette transaction fait particulièrement jaser.

Au moment où l’on se parle, c’est M. Subban qui fait l’unanimité : tous (ou presque) s’entendent pour dire que la contribution de Weber est médiocre. Ce dernier semble très souvent invisible sur la patinoire, alors que le #76 était souvent en mesure de remporter des parties à lui seul. Depuis le jour 1, presque tous les analystes, à l’exception des francophones, avaient dit que cette transaction deviendrait un désastre avant longtemps.

Points : Weber 2 – Subban 7

Différentiel +/- : Weber -5 – Subban +2

Il faut évidemment teindre le tout de nuance, alors que Weber n’est pas aidé par le reste de son équipe en ce moment. Permettez-nous de poser une question assez hypothétique : qu’en serait-il du Canadien si P.K. était à la place de Shea?

Je ne répondrai pas à la question, c’est à vous de l’analyser. Toutes les réponses sont bonnes, mais il serait très facile de dire que l’énergie de P.K. aurait réussi à arracher quelques points de plus, malgré l’alignement déficient que présente l’équipe.

Weber est déjà lent, et P.K. Subban jouera encore son meilleur hockey pendant quelques années, tout en ayant un style de jeu beaucoup plus adapté à la LNH d’aujourd’hui : mobilité, rapidité, intensité, talent.

Lorsqu’on y pense, les insuccès du Canadien sont un amas de plusieurs facteurs et échanges ratés par le Canadien, et l’échange de P.K. Subban est probablement l’indice le plus proéminent de ces piètres performances.

Le court terme, qui était supposé être à l’avantage du Canadien, continue de tourner à l’avantage des Prédateurs.

Dans le cas de P.K., éliminer sa tête forte était synonyme d’éliminer du talent au sein de l’équipe. Je me demande vraiment si à l’intérieur de lui, Bergevin n’a pas de regrets. On voyait cet échange comme celui qui déterminerait le sort du directeur général du Canadien… Et croyez-le ou non, il a échoué.

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